Les nouveaux gouvernements font face à une restructuration de plus de 28 milliards d’euros

Les nouveaux gouvernements font face à une restructuration de plus de 28 milliards d’euros

17 juillet 2024 Aujourd’hui à 11h56

Mise à jour le 17 juillet 2024 18:38

Les prochains gouvernements devraient s’attendre à une restructuration légèrement plus importante que prévu précédemment, à savoir 28,3 milliards d’euros. La division entre le gouvernement fédéral et les régions fait l’objet d’un débat politique.

Les experts de la commission de suivi ont remis mercredi leur rapport annuel sur le budget de l’année suivante. Les circonstances sont différentes de la normale cette fois. Tout d’abord, le gouvernement joue un rôle intérimaire et les négociations pour la nouvelle coalition de l’Arizona – N-VA, MR, Les Engagés, Vooruit et CD&V – ne font que commencer.

En outre, il existe un nouveau cadre budgétaire qui impose une trajectoire de réduction du déficit et du taux d’endettement. En particulier, la crédibilité d’un plan de réformes que tous les pays doivent soumettre à la Commission européenne d’ici le 20 septembre déterminera l’ampleur de l’effort annuel. Compte tenu du déficit budgétaire important et croissant, notre pays vise sept ans.

Si la politique reste inchangée, le déficit belge atteindra 46,6 milliards d’euros en 2029. Cela représente 1,9 milliard d’euros encore pire qu’une prévision antérieure.

Selon les nouveaux calculs du comité de suivi, le budget 2024 est relativement bien dans les délais. En octobre, le gouvernement De Croo prévoyait un déficit national de 27,5 milliards d’euros, il s’élève désormais à 27,8 milliards.

Cependant, d’ici 2029, si la politique reste inchangée, le déficit national atteindra 46,6 milliards d’euros en raison du vieillissement de la population et de l’augmentation des dépenses de défense. C’est encore 1,9 milliard de moins que ce qui était indiqué dans le rapport rendu par le comité de suivi en mars. Le taux d’endettement passera de 105 pour cent du PIB cette année à 119 pour cent en 2029. Cela rend la tâche des prochains gouvernements encore plus lourde que prévu, à savoir 27,6 milliards d’euros pour le gouvernement fédéral et 700 millions d’euros pour les Länder.

Réduction d’impôt wallonne

Même si cette division sera principalement une discussion politique. Un certain nombre d’universitaires et de partis plaident depuis un certain temps pour que les régions paient une plus grande part du gâteau, car une grande partie des dépenses – par exemple les retraites des fonctionnaires régionaux – sont désormais fédérales. Cela pourrait même être un levier de régionalisation des pouvoirs. Mais l’un des problèmes pratiques réside dans le fait que Bruxelles et la Wallonie sont lourdement déficitaires.

En tout cas, la discussion sera animée, comme en témoigne le coup d’arc que le chef du Vooruit Conner Rousseau a déjà lancé à propos de l’accord de coalition auquel sont parvenus le MR et les Engagés pour la formation du gouvernement wallon et du gouvernement communautaire français.

Les deux partis ont décidé de ne pas parvenir à l’équilibre avant dix ans et, malgré une situation budgétaire désastreuse, ont même jugé opportun de réduire les impôts sur l’achat d’un logement et les successions de 1,5 milliard d’euros. La question est de savoir si cela s’inscrit dans le processus de restructuration qui attend la Belgique.

Notes de départ du tableau

En raison de l’ampleur de l’opération de restructuration, plusieurs partis de l’Arizona espèrent pouvoir convaincre la Commission européenne plus tôt avec des réformes drastiques, même si celles-ci ne commencent à porter leurs fruits qu’à long terme. “En fait, il faut dix ans pour cette opération”, entend-on.

Si cela dépend de la N-VA, les allocations chômage seront non seulement limitées dans le temps, mais aussi plus dégressives.

Par exemple, la N-VA veut corriger rapidement la réforme des retraites de Vivaldi afin de récupérer les 31 millions d’euros de fonds de relance que la Commission européenne a temporairement bloqués. Et dans son premier mémorandum sur la politique du marché du travail, que le formateur Bart De Wever (N-VA) a envoyé cette semaine aux autres partis de l’Arizona, il met, comme prévu, sur la table la limitation des allocations de chômage dans le temps.

Ceci est lié à une dégressivité plus forte. La N-VA souhaite augmenter les allocations pendant les trois premiers mois de chômage, puis les réduire plus rapidement qu’aujourd’hui. Dans le scénario N-VA, la durée de la prestation est limitée à 1 an maximum. Cette période peut être prolongée d’un an maximum pour les personnes suivant un programme de formation ou d’activation pour un métier en tension.

Mais les premières notes de De Wever sur le marché du travail, la santé et la migration ont déjà été retirées de la table à la demande du Vooruit, du CD&V et des Engagés. Le CD&V souhaite notamment que le marché du travail soit traité en même temps que le budget et la fiscalité. Parce que la réforme fiscale que le parti veut mettre en œuvre doit avoir un effet activateur, mais aussi parce que le parti a appris sous la période Vivaldi que le président du MR, Georges-Louis Bouchez, ne veut considérer les revenus du patrimoine que si les allocations de chômage sont versées dans le temps. limité.

Vooruit, Les Engagés mais aussi CD&V estiment que le texte sur la santé n’est pas suffisamment axé sur les réformes et les investissements. Le fait que De Wever ait immédiatement accepté de retravailler les textes garantit que la confiance entre les parties aux négociations reste intacte.

De Tijd souhaite améliorer le dialogue avec ses lecteurs en ligne et utilise pour ce faire un nouvel outil de réponse. Vous pouvez trouver plus d’informations dans cet article.

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