Les onze d’Espagne : célébrer les rois d’Europe

Die Hocker und Leitern wie beim Umzug der Heiligen Drei Könige waren nicht nötig, um einen Blick auf den Pokal zu erhaschen. Aber am Madrider Kolumbusplatz war es fast so voll wie am Vorabend des Dreikönigstags im Januar. Mit reichlich Verspätung bahnte sich der Triumphzug seinen Weg ins Herz der spanischen Hauptstadt. Vorsichtshalber gleich auf Englisch stand auf dem roten Mannschaftsbus mit offenem Verdeck „It’s only the beginning“ (Das ist nur der Anfang). Und auf den T-Shirts der Spieler prangte in Großbuchstaben „Reyes de Europa“ (Könige Europas), dazu groß die Zahl Vier. Zum vierten Mal hat Spanien die Europameisterschaft gewonnen. „Jetzt nehmen wir die WM in Angriff“, hatte Nico Williams schon in Berlin selbstbewusst angekündigt. Der Cibeles-Platz vor dem Rathaus überfüllt. Der Sommerwind trug den Jubel vor der Bühne in die Sommernacht und die Innenstadt klang wie ein großes Stadion.

Après l’atterrissage retardé à Madrid, la « Furia Roja » a eu son premier rendez-vous au Palais de la Zarzuela. Après que seuls le roi Felipe et sa fille Sofía soient présents à Berlin, la famille royale est apparue cette fois au complet : Letizia en robe rouge et la princesse héritière Leonor et sa sœur cadette en jean blanc et le maillot rouge de l’équipe nationale avec celui du meilleur buteur Dani Olmo. 10″ dessus. Les joueurs ont rendu la pareille à la famille royale en portant des maillots sur lesquels était écrit « Rois d’Europe ». Ensuite, nous nous sommes rendus au Palais de la Moncloa, la résidence officielle du Premier ministre Pedro Sánchez, avant le début du défilé ; Les fans attendaient depuis des heures dans la chaleur estivale.

Un DJ a réchauffé l’ambiance sur la place Cibeles et la chanteuse Isabel Aaiún est également apparue peu avant minuit, vêtue d’un maillot rouge, aux côtés de l’équipe de danse. Sa chanson était devenue l’hymne secret du tournoi pour de nombreux Espagnols. “Je suis un poulain sauvage qui voyage pour gagner le match”, disait la version Championnat d’Europe. Après 37 jours, l’équipe est revenue de son grand voyage après une nuit de fête dans son hôtel non loin de Checkpoint Charlie à Berlin. Elle a passé la plupart du temps sans spectacle à Donaueschingen et a remporté tous ses matchs entre-temps. La fête a commencé vers deux heures du matin à Berlin et ne s’est terminée que mardi soir à Madrid.

La célébration à la fontaine de Cibeles a été pour beaucoup un match à domicile. Surtout pour les joueurs du Real Madrid. L’Atlético fait traditionnellement la fête à la fontaine de Neptune, non loin de là, en face du musée du Prado. Si le Real gagne, un joueur orne la déesse grecque Cybèle, assise au sommet d’un char tiré par des lions, d’une écharpe portant l’insigne du club. Une autre tient la coupe au-dessus de sa tête. Cette année, le rituel s’est répété deux fois : après avoir remporté la Ligue espagnole et la Ligue des Champions – à l’époque avec Toni Kroos, avant de s’arrêter à Madrid.

Lundi soir, le capitaine Álvaro Morata a présenté toute l’équipe sur la scène de la place Cibeles jusqu’aux environs de minuit. Contrairement à l’Allemagne, Marc Cucurella a reçu plus d’applaudissements que peu d’autres. L’équipe a invité María, onze ans, comme invitée d’honneur. La jeune fille au crâne chauve souffre du sarcome d’Ewing, un cancer malin des os. “Nous jouons au football et vous nous montrez chaque jour ce que signifie réellement se battre dans la vie et ce que signifie être un super-héros”, a déclaré le capitaine Morata.

Au départ, on se demandait si un autre nouveau roi espagnol serait présent sur la place Cibeles. La deuxième victoire de l’Espagnol à Wimbledon a failli être perdue dimanche. La famille royale espagnole n’y était pas représentée, même si le journal sportif Marca a proclamé lundi la star du tennis roi : “Carlos II, rey de tenis”. Mais Carlos Alcaraz voulait juste rentrer chez lui, à Murcie, dans le sud-est de l’Espagne.