Les outils logiciels peuvent-ils aider les étudiants à éviter les distractions pendant l’apprentissage numérique ?

Les outils logiciels peuvent-ils aider les étudiants à éviter les distractions pendant l’apprentissage numérique ?

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Répartition des réponses aux questions concernant l’ampleur des distractions numériques pendant l’apprentissage. Crédit: Technologies de l’éducation et de l’information (2023). DOI : 10.1007/s10639-023-12198-2

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Répartition des réponses aux questions concernant l’ampleur des distractions numériques pendant l’apprentissage. Crédit: Technologies de l’éducation et de l’information (2023). DOI : 10.1007/s10639-023-12198-2

Ceux qui apprennent numériquement sont rapidement distraits. En effet, les appareils utilisés offrent de nombreuses possibilités de passer le temps autrement. Parallèlement, un grand nombre d’applications logicielles ont été conçues pour vous aider à rester concentré. Mais comment ces outils de maîtrise de soi sont-ils utilisés et dans quelle mesure sont-ils perçus comme utiles ?

UN nouvelle étude par la DIPF | L’Institut Leibniz de recherche et d’information sur l’éducation a étudié ce sujet auprès de 273 étudiants de l’enseignement supérieur. Les résultats indiquent que ces outils ne constituent pas une solution universelle ; ils nécessitent des paramètres individualisés et une compréhension des capacités du programme par les utilisateurs. L’ouvrage est publié dans la revue Technologies de l’éducation et de l’information.

Est-ce que je continue à regarder le didacticiel vidéo ou est-ce que je préfère un clip musical ? Dois-je suivre la conférence en ligne jusqu’à la fin ou est-ce que je joue une autre partie de mon jeu préféré ? Quiconque apprend numériquement est probablement familier avec de telles tentations. Ceci est également confirmé par la nouvelle étude. “Parmi les participants à l’étude, personne n’a jamais été distrait par l’apprentissage numérique. Environ 64 % ont même déclaré que cela leur arrivait souvent ou très souvent”, explique l’auteur principal et chercheur Daniel Biedermann du DIPF.

Des outils de maîtrise de soi pourraient aider les élèves à rester sur la bonne voie. Ils sont largement disponibles et sont désormais préinstallés sur la plupart des appareils. Par exemple, ils peuvent bloquer des sites Web ou montrer aux utilisateurs combien de temps ils ont passé sur des applications qui ne sont pas utilisées à des fins d’apprentissage.

Mais dans quelle mesure ces outils et leurs fonctions sont-ils connus et comment sont-ils utilisés ? Les résultats variaient en fonction de la fonctionnalité et du groupe d’utilisateurs. Ce qui ressort cependant, c’est que même si 175 participants ont déclaré que les distractions numériques leur causaient de graves problèmes, environ 49 % d’entre eux n’utilisaient aucun programme de maîtrise de soi au moment de l’enquête. Environ 7 % de ces 175 personnes interrogées ne connaissaient même pas du tout ces outils.

L’efficacité de ces programmes a également été perçue de manières mitigées ; bien qu’aucune de leurs fonctions n’ait été jugée totalement inutile, la simple visualisation de la durée d’utilisation a été considérée comme la moins bénéfique. Les fonctionnalités les plus appréciées étaient celles qui limitent ou ajustent les distractions des sites Web. Daniel Biedermann ajoute : « L’utilité d’un tel outil dépend également de la fréquence à laquelle les utilisateurs se dissolvent. Les personnes ayant habituellement un niveau de distraction plus élevé ont besoin de limitations plus restrictives. »

Contexte et implications

L’étude a révélé plusieurs raisons pour lesquelles les répondants n’utilisent pas fréquemment les outils ou les trouvent peu utiles. Un aspect clé : les plateformes comme YouTube servent à des fins éducatives et de loisirs, ce qui rend le blocage complet peu pratique.

Les participants à l’étude ont également jugé la gestion des programmes de maîtrise de soi trop gênante dans certains cas – par exemple, ils doivent souvent être activés et désactivés spécifiquement. De plus, les utilisateurs ne sont pas toujours motivés à utiliser les outils ou n’y font appel que lors des phases d’examen stressantes. Il est donc difficile de modifier fondamentalement les comportements obstructifs.

Les résultats suggèrent plusieurs implications. Des fonctionnalités améliorées des outils d’autocontrôle, telles que l’activation automatisée, pourraient être utiles. Sur des plateformes telles que YouTube, il pourrait être judicieux de marquer les contenus d’apprentissage et de loisirs afin que ces plateformes ne soient pas complètement bloquées. Une meilleure information et une meilleure formation sur la manière d’utiliser les outils semblent également utiles, tout comme des recherches plus approfondies sur la manière dont les gens peuvent être motivés à les utiliser.

Biedermann déclare : « Dans l’ensemble, il est clair que l’utilisation des programmes doit être adaptée à chaque utilisateur et à sa situation. Dans un premier temps, il serait logique d’attirer l’attention sur la grande variété d’outils qui existent déjà et sur leur configuration. options.”

L’étude

Une équipe de plusieurs services de la DIPF a été impliquée dans l’étude. Les chercheurs abordent entre autres les questions d’éducation numérique et d’accompagnement individualisé à l’apprentissage. Pour l’enquête en ligne, l’équipe de recherche a utilisé les données d’un total de 273 étudiants de l’enseignement supérieur, originaires pour la plupart d’Allemagne, mais également de certains autres pays.

Dans les questionnaires, les répondants ont fourni des informations sur leur comportement de distraction, leur consommation de médias et l’utilité des outils de maîtrise de soi. Les questionnaires contenaient des instruments d’enquête quantitatifs tels que des classifications sur des échelles, mais aussi des réponses en texte libre. Les chercheurs ont calculé les valeurs moyennes et les corrélations des données statistiques.

Les scientifiques soulignent que l’étude présente également des limites. Par exemple, les participants parlaient principalement l’allemand ou l’anglais, ce qui signifie que les comportements d’utilisation culturellement différents ne peuvent pas être examinés avec précision. De plus, des variables telles que l’utilité pourraient être étudiées dans des contextes de développement plus longs et selon des gradations plus précises. Cependant, cela nécessiterait des recherches supplémentaires et à long terme.

Plus d’information:
Daniel Biedermann et al, Utilisation des outils numériques de maîtrise de soi dans l’enseignement supérieur – une étude d’enquête, Technologies de l’éducation et de l’information (2023). DOI : 10.1007/s10639-023-12198-2

Fourni par DIPF | Institut Leibniz pour la recherche pédagogique et l’information pédagogique

2023-12-18 21:26:03
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