Des manifestants de l’EPA escaladent les clôtures près du palais de justice
NOS Nieuws•vandaag, 02:07
Les partisans du président suspendu Yoon Suk-yeol ont pris d’assaut un tribunal de la capitale sud-coréenne. Ils ont provoqué des destructions tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du bâtiment. La raison de cette action était la décision du tribunal de prolonger la détention provisoire de Yoon.
Plusieurs centaines de manifestants s’étaient rassemblés devant le tribunal de Séoul. La police a tenté en vain de retenir la foule en colère. Les émeutiers ont brisé les fenêtres et sont entrés dans le bâtiment.
Des photos et des vidéos montrent des meubles et des ordinateurs détruits. Des extincteurs ont également été utilisés contre les policiers, qui ont également été bombardés.
AFPSendommagement de la façade du tribunal
Finalement, 46 personnes ont été arrêtées, rapporte l’agence de presse Reuters sur la base des médias locaux. Au bout de quelques heures, la police avait la situation sous contrôle. On ne sait pas si les émeutiers étaient également arrivés dans la salle d’audience où Yoon était présent. Après cinq heures d’audience, il a été emmené en voiture vers un centre de détention.
Yoon fait face à des poursuites pour sa décision très controversée de déclarer la loi martiale. Il est accusé d’avoir orchestré une insurrection, ce que le président lui-même nie. Il risque la prison à vie, voire la peine de mort. Le Parlement a rejeté Yoon, mais cette décision doit encore être ratifiée par la Cour constitutionnelle.
Vêtements de prison pour Yoon
Lors de l’audience d’aujourd’hui, les procureurs ont demandé que Yoon soit détenu plus longtemps. Le tribunal a accepté, craignant que le suspect ne détruise des preuves, a-t-il indiqué dans un communiqué. Le président pourrait être détenu pendant encore 20 jours. De plus, selon le protocole, Yoon doit désormais porter des vêtements de prison. Il est le premier président de la Corée du Sud à occuper ce poste.
Yoon a présenté ses excuses au peuple sud-coréen pour avoir déclaré l’état d’urgence. Il a ensuite fait marche arrière, affirmant que le président voulait « protéger la démocratie ». Il accuse l’opposition de rendre le pays ingouvernable et que certains soient de mèche avec l’ennemi nord-coréen.
L’opposition qualifie cette fabrication de fabrication et déclare que Yoon tentait de commettre un coup d’État. La loi martiale a finalement été annulée après quelques heures. La situation a provoqué un grand chaos dans la capitale.
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