Les patients transplantés ont pour défi de renforcer le système immunitaire contre le covid-19

Les patients transplantés ont pour défi de renforcer le système immunitaire contre le covid-19
Ce contenu a été publié le 07 octobre 2022 – 17:43

Mexico, 7 octobre (EFE) .- Deux patients sur trois qui ont subi une greffe d’organe ne répondent pas aux vaccins contre le covid-19, ils ont donc une forte prédisposition à contracter des infections et il est nécessaire de leur donner des traitements qui aident améliorer leur système immunitaire et prévenir la contagion, a indiqué ce vendredi un spécialiste de cette capitale.

“Les patients greffés prennent des médicaments qui ne leur permettent pas de générer les anticorps protecteurs offerts par le vaccin contre le covid, donc le niveau de protection qu’ils obtiennent avec le vaccin biologique est insuffisant”, a déclaré le néphrologue Luis Morales à EFE.

De plus, il a expliqué qu’une partie de ces patients, “même lorsqu’ils atteignent les niveaux protecteurs d’anticorps, ceux-ci diminuent significativement en peu de temps”, pour lesquels ils ont besoin d’être revaccinés tous les six mois au moins.

Le spécialiste a précisé que les patients greffés représentent 2 personnes sur 100 dans le monde et que, même avant la pandémie de covid-19, ces patients avaient une forte prédisposition à contracter des infections en raison de la faiblesse de leur système immunitaire.

Morales a expliqué qu’en Amérique latine, il existe un taux élevé de patients transplantés qui continuent d’être à risque face au virus SRAS-CoV-2 et qui restent incapables de revenir à la normale comme l’ont fait d’autres populations.

Parmi les pays de la région qui comptent le plus de greffes figurent : en premier lieu, le Brésil avec environ 7 400 patients, l’Argentine (1 300), le Mexique (994) et la Colombie (809) personnes pour 100 000 habitants.

L’expert a donc souligné l’importance du traitement avec des anticorps monoclonaux comme une option qui améliore le système immunitaire de ces patients et peut prévenir l’infection par le SRAS-CoV-2.

“La thérapie réduit la capacité du virus dans le corps d’une personne immunodéprimée transplantée, offrant une protection similaire à celle de ceux qui ont reçu le vaccin”, a-t-il précisé.

Ce traitement a déjà été approuvé pour une utilisation d’urgence dans des pays comme le Brésil, le Mexique, la Colombie, le Costa Rica et le Panama par les autorités sanitaires telles que l’Organisation mondiale de la santé, l’Agence européenne des médicaments et les autorités sanitaires du Japon.

Il précise que ce type de thérapie, qui s’accompagne du vaccin, est recommandé pour tous les greffés puisqu’il s’agit d’une population à haut risque. “C’est la population candidate pour recevoir ces médicaments”, a-t-il insisté.

Le médicament, a-t-il expliqué, garantit une protection pendant six mois et doit être réappliqué, après cette période “d’une certaine manière, il garantit un peu plus de protection que d’attendre simplement la protection fournie par les vaccins”, a-t-il affirmé.

Cependant, il a rappelé que la meilleure chose, comme dans toute maladie, est de la prévenir avec des mesures efficaces telles que l’utilisation correcte du masque facial, un bon lavage des mains et une distance saine. EFE

csr/jmrg/jrh

(photo)

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