2025-01-07 23:02:00
Am Neujahrsmorgen sah es in Veen wie in einem Kriegsgebiet aus. Auf einer Kreuzung im Zentrum der niederländischen Gemeinde an der Maas standen acht völlig ausgebrannte Autos. Eines davon gehörte der Polizei. Die Beamten waren um drei Uhr in der Silvesternacht gerufen worden, weil Bewohner wie in den Jahren zuvor Autowracks angezündet hatten – ein umstrittener örtlicher Brauch, der in die Neunzigerjahre zurückreicht. Diesmal aber liefen die Dinge ganz aus dem Ruder. Kaum hatten die Beamten ihr Fahrzeug verlassen, da schlugen zwei junge Männer die Heckscheibe ihres Wagens ein und gossen eine brennbare Flüssigkeit ins Innere. Kurz darauf ging auch das Polizeiauto in Flammen auf.
Das war einer von 121 gewaltsamen Übergriffen auf Polizeibeamte in derselben Nacht. Die Beamten in Veen hatten noch Glück, sie wurden selbst nicht angegriffen und konnten die Bereitschaftspolizei zu Hilfe rufen. Andernorts wurden Polizisten nicht nur beleidigt, sondern auch mit Feuerwerkskörpern beschossen oder körperlich attackiert. Insgesamt wurden 295 Beamte Opfer von Gewalt in der einen oder anderen Form, wie der für die Sicherheitsorgane zuständige Justizminister David van Weel am Montagabend in einem Bericht an das niederländische Parlament darlegte. Außerdem traf es 49 Rettungskräfte. Die Zahlen liegen jeweils rund 50 Prozent über dem Durchschnitt der vier vorigen Jahreswechsel. „Dieser Trend ist besorgniserregend und erfordert unsere volle Aufmerksamkeit“, schrieb van Weel dem Abgeordnetenhaus. „Die Täter sollten dafür hart bestraft werden.“
Bürgermeister beklagt widersprüchliche Regeln
Die Gewaltbilanz nährt die schon seit Längerem laufende Debatte über ein komplettes landesweites Verbot von privatem Feuerwerk. Bisher gibt es einige örtliche Einschränkungen. So haben 19 der insgesamt 342 Gemeinden ein Totalverbot für Feuerwerk erlassen, darunter die großen Städte Alkmaar, Amsterdam, Apeldoorn, Utrecht und Rotterdam. Hundert weitere Kommunen weisen Verbotszonen aus. Allerdings bleibt die Wirkung begrenzt. So berichten einige Bürgermeister, dass bei ihnen inzwischen weniger Feuerwerk gezündet werde als früher. Die Zahl von Verletzten ging leicht zurück. So wurden in diesem Jahr 1162 Personen in Notaufnahmen behandelt, vier Prozent weniger als im Vorjahr. Die Zahl der Lärmbelästigungen sank um ein Viertel im Vergleich zum Durchschnitt der vier Vorjahre, die der von Feuerwerk verursachten Brände aber nur um ein Prozent.
Le maire de Zutphen, qui a imposé une interdiction totale, y voit le tour du gouvernement de La Haye. Wimar Jaeger déplore que la réglementation actuelle soit incompréhensible pour les citoyens. Enfin, la vente de feux d’artifice reste autorisée lorsqu’il est interdit de les allumer. Cette contradiction ne peut être corrigée que par une interdiction à l’échelle nationale, car la vente pourrait alors être interdite. Jaeger appartient au parti libéral de gauche D66. Cependant, le gouvernement, composé de quatre partis de droite, insiste sur la préservation de la tradition du bang. Le ministre de la Justice van Weel, un homme politique libéral de droite, n’a également donné aucune indication dans son bilan de violence qu’il considérait que des restrictions étaient nécessaires. Au lieu de cela, les criminels violents devraient être punis plus durement et ne plus purger leur peine sous la forme de travaux d’intérêt général.
Bien entendu, cela ne suffit pas aux forces de sécurité. “De nombreux collègues estiment que les hommes politiques n’en font pas assez”, indique une note interne de la police, rapportée mardi par le journal “De Volkskrant”. Les politiciens ne voulaient pas interdire les feux d’artifice parce qu’ils craignaient de perdre des voix. “Des expressions telles que ‘la violence contre les aidants est inacceptable’ n’ont aucun sens si aucune mesure concrète n’est prise.” L’auteur du document, qui circulait sur l’intranet de la police, restait incertain.
Les pétards et les roquettes sont déjà interdits
Sur le plan juridique, les Pays-Bas sont déjà allés plus loin que l’Allemagne. Depuis 2020, seuls les feux d’artifice décoratifs stables au sol, comme les mitigeurs, peuvent y être vendus. Les pétards et les roquettes sont interdits. La réalité est bien sûr différente : quelques jours avant le réveillon du Nouvel An, de nombreux Néerlandais s’approvisionnent dans les magasins allemands proches de la frontière, où de telles exigences n’existent pas. En outre, de plus en plus de personnes commandent sur Internet des pétards illégaux aux effets explosifs particulièrement puissants. Les pétards Cobra, également appelés « pétards de Pologne » en raison de leur origine, et les bombes à boulets sont particulièrement populaires. Aux Pays-Bas, on les appelle « bombes de mortier » car elles sont tirées à partir de tuyaux.
L’année dernière, la police et les douanes ont confisqué 107 tonnes de ces feux d’artifice non autorisés, soit 35 % de plus qu’en 2023. Selon l’Autorité de prévention des accidents, une blessure sur six soignée la veille du Nouvel An était due à de lourds feux d’artifice illégaux, principalement des balles explosives. Selon la police, plusieurs policiers souffraient de perte auditive. À Rotterdam, un garçon de 14 ans a été tué dans l’explosion d’une de ces bombes ; un autre homme est décédé pour des raisons inconnues. L’Association de chirurgie plastique a publié son propre rapport : selon celui-ci, deux mains, 18 doigts et six pouces ont dû être amputés dans tout le pays le soir du Nouvel An.
#Les #PaysBas #débattent #dune #interdiction #totale #des #feux #dartifice
1736282620