Un mois après l’expiration du protocole de pêche Maroc-Union européenne, le 17 juillet, les pêcheurs andalous expriment leur mécontentement envers le gouvernement espagnol dirigé par Pedro Sanchez. Ils critiquent le “silence” de l’exécutif face aux revendications du secteur.
Cette situation est aggravée par l’exclusion de la majorité de la flotte andalouse, qui pêchait dans les eaux marocaines, du programme d’aides gouvernementales, déplore Tomas Pacheco, président de l’Association Barbate des entrepreneurs de la pêche.
Pour rappel, la députée du groupement parlementaire andalou de VOX, Purificación Fernández, avait déclaré que le non-renouvellement du protocole de pêche Maroc-UE entraînerait une perte estimée à “plus de 4 millions d’euros” pour les ports de la région d’Andalousie.
De son côté, le gouvernement andalou avait exigé du gouvernement Sanchez qu’il accorde des aides d’urgence aux 47 chalutiers andalous qui pêchaient au large du Maroc. Au lendemain de l’expiration du protocole de pêche, le Bulletin officiel espagnol a publié un décret concernant les aides accordées à 11 de ces chalutiers. Le ministre de l’Agriculture, Luis Planas, avait promis la signature d’autres compensations financières en faveur des professionnels, dans les jours à venir.
