2024-05-30 17:55:55
Je crois avoir déjà évoqué ici que, lorsque j’étais enfant, le rêve de ma mère était de me voir comme un enfant de chœur aux messes du Père Gentil, qui essayait d’apporter un peu de parole de salut au peuple païen. Mais la vérité est que je n’ai jamais eu de vocation pour quoi que ce soit et le Vicaire lui-même, qui était au-dessus de son temps, le savait et ne faisait même aucun effort pour plaire à son saint le plus fervent.
Bref : j’ai grandi sans avoir eu l’honneur d’être enfant de chœur, au grand désarroi de ma mère.
Mon chemin était différent. Et l’horizon aussi. Et le Père Gentil a su reconnaître que je pouvais « garder » le Corps du Christ, à ma manière, tout en faisant les honneurs du Très-Haut et en ne mourant pas païen. Après tout, c’est le Vicaire qui a vu mon chemin au-delà de l’horizon.
Eh bien.
Tout comme le Père savait reconnaître une brebis perdue à cette époque lointaine, un entraîneur de football doit prévoir, dès le début de la saison, ce dont son équipe a besoin pour arriver à quelque chose. Je ne parle même pas du titre, juste de ça, car c’est aussi le rôle du commandant de regarder bien au-delà des passions vécues par nous, fans.
Si effectivement l’impondérable peut exister dans le football, il reste néanmoins une exception à la règle et celle-ci est devenue de plus en plus singulière. Ainsi, en revenant, l’entraîneur en début de saison a non seulement le besoin, mais aussi l’obligation de prévoir ce qui est nécessaire pour atteindre l’objectif minimum. Le moins pour essayer le plus.
Certes, le conseil d’administration du Club devrait aussi avoir cette lecture dynamique du football, cependant, nous pouvons déjà voir que dans notre cas, ils sont beaucoup plus soucieux de faire preuve d’austérité administrative et financière que du cœur d’activité du Club lui-même. D’ailleurs, notre principal rival semble avoir ouvert cette porte grande ouverte hier soir.
La vérité de tout cela est que sans la proximité de nos fans, nous n’irons nulle part. Or, une équipe gâtée et superbe comme la nôtre, qui pense que les victoires viendront de n’importe quelle manière et à tout moment – et que les défaites ne sont que des défaites – ne peut pas avoir le luxe de jouer sans « l’affection » du « souffle sur le dos » le cou »dont nous sommes les fans les plus fidèles. Ils n’ont jamais joué pour une assiette de nourriture et ils ont démontré qu’ils ne le feraient même pas pour l’assiette de nourriture des milliers de sans-abri qui souffrent ici à Rio Grande.
Il est également vrai qu’un entraîneur qui insiste sur un joueur qui a déjà montré qu’il devient l’orange pourri de l’équipe chaque fois que l’équipe a le plus besoin de lui, n’a certainement pas l’ambition de faire grand-chose au-delà des bases, basiques en fait, ce que propose Internacional. a présenté au cours de la dernière décennie. Rien de bien au-delà des bases. Et c’est tout.
De même, j’espère avoir déjà mentionné ici qu’une équipe pour être championne doit avoir une grande foi, non seulement dans le sens abstrait, mais surtout dans le concret. Croire que c’est possible, qu’une victoire peut être recherchée jusqu’à la dernière minute ou garantie jusqu’aux dernières secondes du match. Et de cette foi, avouons-le, l’équipe Internacional ne souffre pas. Il n’a pas non plus démontré qu’il serait capable d’atteindre un niveau d’esprit élevé au point de faire la paix avec Dieu à temps pour recevoir la gloire d’un titre quelconque. Votre chemin semble différent. Et l’horizon aussi.
Il n’y a aucune foi qui puisse résister, en effet, à l’ineptie de notre arrière gauche, avouons-le.
Malgré l’anticipation de cette époque, le Père Gentil ne fit cependant jamais d’exception en matière de communion. Quiconque ne se confessait pas régulièrement ou ne respectait visiblement pas les commandements de la Sainte Église ne recevait pas le Corps du Christ. Ou ceux qui n’avaient pas la foi. Il est donc indéniable qu’en regardant le match du Colorado aujourd’hui, Padre laisserait l’équipe de l’Inter en dehors de son troupeau de salut. Et je reconnais que, au train où allaient déjà les choses, Eduardo Coudet ne serait pas non plus exempté de la pénitence du Vicaire.
Sans le Corps du Christ, cette équipe mourra païenne. Une équipe superbe et sans ambition est vouée à vivre dans le péché et à mourir païenne.
Les pécheurs ne passeront pas !
SHORTS
– J’ai toujours défendu Eduardo Coudet, mais il a clairement montré qu’il n’était plus d’humeur à être à l’Internacional ;
– Le football n’admet pas toujours mes prédilections : le petit garçon Victor Wollfenbüttel a raison de laisser entendre que la date de péremption de Coudet semble expirer ;
– Trois défenseurs et toute personne évoluant sur le côté gauche. Ou pas du tout. À tout le moins, les tests constituent le minimum ;
– Même maintenant, avec tout ce qui s’est passé, ils n’ont pas trouvé la grenouille enterrée à Beira Rio. Mais ils ont découvert qu’elle existe, oui, et qu’elle joue sur le côté gauche de l’Inter ;
– Si Alário avait été celui qui était entré en jeu à la 44e place en seconde période, je ne me serais même pas levé du banc ;
– Si l’idée était d’utiliser l’excuse du déluge, vous avez déjà réalisé que personne ne va se laisser avoir ;
– Le président Alessandro Barcellos doit comprendre qu’il ne peut pas se souvenir des supporters uniquement lorsqu’il a besoin d’un vote pour s’assurer du pouvoir. Les fans étaient, sont et seront toujours bien plus grands que quiconque, surtout un froid comme lui.
QUESTION
Que dirait le Vicaire après la confession de René ?
Qu’il y ait la foi Gens de l’Inter. Ayez foi !
PACHÉCO
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