les pensées négatives continues sont déclenchées par des situations spécifiques – Corriere.it

les pensées négatives continues sont déclenchées par des situations spécifiques – Corriere.it

2024-02-03 10:00:43

De Danilo Di Diodoro

Chez les adolescents, en particulier les filles, le rejet du groupe par leurs pairs peut conduire à une rumination mentale, qui à son tour constitue un facteur de risque de développement d’anxiété et de dépression.

Il y a des gens qui ont tendance à penser et repenser aux épisodes et expériences de la vie, généralement de nature spécifique négatifce qu’on appelle la rumination mentale, un phénomène qui peut déclencher des réactions de type déprimé et anxieux.

J’étudie

Recherche publiée dans Journal des neurosciences cognitives du développement démontre maintenant que cette tendance est soutenue par un modèle d’activation particulier de certaines zones du cerveau. La recherche a été menée sur un groupe d’adolescentes qui ont été exposées à une expérience virtuelle de rejet social tout en étant étudiées par IRM fonctionnelle du cerveau. Une technique qui permet de voir en direct l’activation de zones individuelles du cerveau. Des niveaux élevés de rumination psychologique étaient associés à un niveau d’activité plus élevé dans des zones telles que le précuneus, un centre d’échange cérébral impliqué dans le traitement des informations relatives à l’identité personnelle, affirment les auteurs de l’étude. Le précuneus, ainsi que d’autres zones telles que le cortex préfrontal médial et le cortex cingulaire postérieur, sont des régions qui sont activées lorsque nous pensons à nous-mêmes, à nos expériences et au retraitement des souvenirs. Nous sommes tous rejetés par les autres, mais l’expérience n’est pas la même pour chacun d’entre nous, explique Amanda Guyer du Center for Mind and Brain de l’Université de Californie à Davis, qui a coordonné la recherche.

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Situations à risque

Être capable d’identifier processus cérébraux qui génèrent des différences dans la tendance à ruminer des pensées peuvent nous aider à empêcher la rumination de causer des dommages à long terme. Penser et repenser les événements indésirables de votre vie un facteur de risque de dépression et d’anxiété, mais aussi de consommation de substances, de troubles de l’alimentation et du sommeil, surtout à l’adolescence. Les filles sont plus fréquemment sujettes à ce type de phénomène que les garçons et on lui attribue la principale responsabilité de l’incidence plus élevée de dépression et d’anxiété chez les femmes à l’adolescence. Un rôle important dans l’initiation des phénomènes de rumination joué par rejets subis par le groupe de pairs ou même juste de signaux verbaux d’une mauvaise acceptation sociale, et c’est pourquoi les recherches coordonnées par Amanda Guyer ont simulé ce type de situation en laboratoire. L’adolescence implique, surtout chez les filles, une sensibilité particulièrement marquée envers les relations sociales, avec une augmentation des émotions à l’égard de soi avec le risque associé de ruminations psychologiques, concluent les auteurs de l’étude.

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3 février 2024 (modifié le 3 février 2024 | 08h00)



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