2024-02-04 09:58:51
“Excusez-moi, je m’appelle Calvin Klein, je pense que vous devriez être mon prochain modèle de sous-vêtements”, dit le vrai Calvin Klein à Drew, joué par Jon Hamm, sur 30 roches classique “La bulle»épisode. Drew ne demande même pas le numéro de Calvin, car les choses fonctionnent toujours pour ce personnage extrêmement beau. Également dans l’épisode, on voit Drew entrer dans n’importe quel restaurant de son choix, convaincre un agent de la circulation de déchirer son ticket de parking et même trouver des clients pour son entreprise de coaching de tennis malgré son manque total de compétences. Il vit dans une bulle de beauté, explique Jack Donaghy d’Alec Baldwin.
« Les belles personnes sont traitées différemment des…. Des gens moyennement agréables », dit-il en regardant directement Liz Lemon de Tina Fey. “Ils vivent dans une bulle.”
Et si la bulle était réelle ? C’est l’avis de l’un des plus grands experts mondiaux du lien entre attractivité et revenus.
Selon Hamermesh, qui a passé trois décennies à déconstruire les avantages financiers de la beauté, aboutissant au livre de 2011 La beauté paie : pourquoi les personnes attirantes réussissent mieux, ça vaut le coup d’être beau. Avec un autre économiste, Anwen Zhang, il a étudié sa valeur, et cela représente des milliers de dollars.
La « prime beauté » s’avère apporter une augmentation de salaire assez importante. Les enfants de parents attirants ont en moyenne un revenu annuel supérieur d’environ 2 300 dollars à celui de leurs homologues au visage ordinaire, selon le nouveau brouillon de Hamermesh et Zhang intitulé « L’impact économique des traits physiques héréditaires : parents sexy, enfant riche ?
“Cela représente environ 5 % du revenu moyen d’une personne. Ce n’est ni petit ni énorme”, a déclaré Hamermesh, professeur émérite à l’Université du Texas à Austin. Fortune. Au cours d’une vie active, cela se traduit par un revenu supplémentaire de 106 000 dollars, que le journal qualifie de « substantiel ».
Experts en beauté au travail
Hamermish dit que la beauté n’est pas seulement superficielle, et cette étude d’un trait clairement avantageux et lié à la famille peut nous apprendre quelque chose sur la création d’une société plus juste et plus juste. « Les opportunités intergénérationnelles », dit-il, sont « la question la plus importante des sciences sociales ».
“La chose cruciale à souligner est qu’il s’agit d’une caractéristique héréditaire et qu’elle affecte l’enfant qui en est atteint”, a-t-il déclaré. « Positivement s’ils sont beaux ; négativement si les parents ont des génotypes qui vous rendent laid.
Hamermesh et son co-auteur, Anwen Zhang de l’Université de Glasgow, ont été les premiers à déterminer que la beauté se transmet effectivement de parent à enfant. En utilisant quatre ensembles de données différents provenant des États-Unis et de la Chine, dans lesquels les observateurs ont évalué l’attractivité des parents et des enfants sur une échelle numérique, les chercheurs ont déterminé qu’avoir des parents 10 points de pourcentage plus attirants que la moyenne créait un enfant environ 4 points de pourcentage plus attirant.
En faisant correspondre ces chiffres avec les données sur le revenu des ménages, ils ont ensuite pu se classer plus haut sur l’échelle d’apparence : 2 300 $ par an en moyenne.
Cet avantage fonctionne pour deux raisons principales, a déclaré Hamermesh. “Premièrement, mes parents étant plus attirants, je suis plus attirant, et donc je gagne plus d’argent, parce que je suis plus beau”, a-t-il déclaré. Fortune. « Le deuxième facteur est que mes parents ont fait mieux, cela me donne un avantage dans la société : de meilleures écoles, une meilleure éducation, etc. »
À ce stade, il semblerait qu’avoir de bons os rende plus à l’aise avec un avantage non mérité. Un étude 2014 ont découvert que les personnes qui se croyaient attirantes étaient plus à l’aise avec les inégalités sociales (parce qu’elles se plaçaient mentalement dans une classe sociale supérieure, en raison de leur apparence).
La manière exacte dont les personnes belles parviennent à obtenir un salaire plus élevé est un phénomène complexe, le résultat de centaines d’interactions humaines difficiles à mesurer. Nous considérons les personnes attirantes comme plus moral, plus digne de confiance et plus gentil ; les électeurs préfèrent systématiquement les candidats de grande taille, tandis que les dirigeants considèrent les personnes attirantes comme plus capable que les gens ordinaires. Et au-delà des recherches de Hamermesh, il a toujours été démontré que les plus beaux d’entre nous gagnent plus d’argent, dans divers secteurs, même dans la majorité des emplois pour lesquels l’apparence n’a pas d’importance.
De beaux diplômés des facultés de droit deviennent des avocats mieux rémunérés, un étude antérieure par Hamermesh trouvé. Les professeurs les plus beaux sont mieux notés dans les évaluations pédagogiques ; les agences de publicité avec de beaux cadres ont des revenus plus élevés et jolies serveuses gagnent environ 1 200 $ de plus en pourboires par an que leurs homologues plus simples. De jolies personnes sont également présentes comme plus confiant et d’autres les considèrent comme plus compétents, ce qui peut se traduire par de meilleures performances au travail et des promotions plus fréquentes.
Liz Lemon, « modérément agréable » serait sûrement d’accord. Après qu’une serveuse lui ait proposé de « lui enlever ces lunettes du visage », elle confronte Drew en lui disant : « C’est ainsi que vivent la plupart des gens. À cause de votre histoire de « prince Disney »… vous vivez dans une bulle où les gens font ce que vous voulez et vous disent ce que vous voulez entendre.
Pourtant, même si Hamermesh estime que les résultats sont inquiétants, il ne réclame pas encore une taxe sur la beauté, affirmant qu’il préférerait que les politiciens s’attaquent d’abord aux « préjugés ethniques, raciaux et religieux ». Mais comme les gens ne peuvent pas facilement changer leur apparence, l’étude des jolis privilèges peut donner un aperçu d’autres types de préjugés qui prédominent sur le lieu de travail, a-t-il déclaré.
“Il est très difficile de changer d’apparence, de race ou de sexe, et en ce sens, c’est logiquement la même chose”, a-t-il ajouté.
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