Les plans du Kazakhstan visant à remplacer la Russie sur le marché de l’énergie de l’UE ont été perturbés par une mystérieuse panne du système énergétique du pays

Tokayev avait précédemment annoncé les plans du Kazakhstan visant à augmenter d’environ six fois l’approvisionnement en pétrole de l’Europe. En réalité, un tel plan signifierait que le Kazakhstan prendrait la place de la Russie sur le marché pétrolier européen, qui a été libéré en raison des sanctions occidentales contre la Russie.

Cependant, les plans d’Astana ont été contrecarrés par un mystérieux accident dans la partie occidentale du Kazakhstan. En conséquence, l’extraction d’or noir sur le plus grand site d’extraction de pétrole du pays à Kashagan a été considérablement perturbée – la quantité totale d’extraction de pétrole a diminué de près de moitié. Actuellement, les problèmes ne peuvent être résolus avant plusieurs jours.

Il est indiqué qu’en raison de l’accident, une centrale thermique dans l’ouest du Kazakhstan a été déconnectée du réseau et, par conséquent, le fonctionnement d’autres grandes entreprises de la région, y compris la raffinerie de pétrole d’Atyrau, a été perturbé.

L’accident a également affecté le fonctionnement du Caspian Pipeline Consortium, qui assure le transport du pétrole vers le terminal pétrolier russe de Novorossiysk. Actuellement, en raison de l’accident, la production de pétrole au Kazakhstan a diminué de 21 %. Actuellement, le Kazakhstan produit environ 1,46 million de barils de pétrole par jour.

Les plus gros problèmes ont été observés à Kashagan, où la production de pétrole est passée de 370 000 barils à 175 000 barils de pétrole par jour.

Les autorités kazakhes ont promis d’éliminer les conséquences de l’accident d’ici le 7 juillet, mais jusque-là, l’industrie pétrolière du pays fonctionnera de manière limitée.

Il est intéressant de noter que l’urgence dans le système énergétique ne s’est produite que deux semaines après que le “KazMunaiGaz” kazakh a signé un accord avec la raffinerie de pétrole allemande, avec laquelle le “Rosneft” russe avait précédemment coopéré.

De manière générale, les relations entre la Russie et le Kazakhstan se sont refroidies ces derniers mois. La situation est aggravée par la politique agressive de Moscou, ainsi que par les déclarations de responsables russes selon lesquelles “les terres du Kazakhstan appartiennent historiquement à la Russie”.