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Les pleurnicheries et l’apitoiement sur soi appartiennent aux colonnes de questions

Les pleurnicheries et l’apitoiement sur soi appartiennent aux colonnes de questions

DÉBAT CULTUREL. À une époque où l’information ressemble de plus en plus à un jeu de chuchotements, il est de la plus haute importance que la presse se souvienne de sa mission journalistique et aille au fond des choses. De plus en plus d’articles font référence à des textes qui ont quitté leur sens fondamental et deviennent la base de l’opinion d’un écrivain. Lisa Magnusson i DN fait un tel saut périlleux chez son leader (DN11/10). Au mieux, cette conclusion peut être qualifiée d’idée fausse. Au pire, c’est tout simplement trompeur.

Magnusson utilise le débat sur les auteurs égocentriques comme bon lui semble : une défense pour des textes qui traitent de « l’expérience personnelle, de la révélation de soi ». Le cap vers Mikaela Blomqvist texte (GP 5/9) “Les écrivains suédois doivent cesser d’être aussi égocentriques” peut sembler trompeur, je peux être d’accord avec cela.

Et Texte de Patrik Lundberg et DN (11/9) si son angoisse de devenir père concerne explicitement lui-même. Le texte ne s’ouvre pas au lecteur, ni à une discussion sur le contenu. Pourquoi? Eh bien, parce que ce serait comme critiquer Lundberg et non son texte. C’est parce qu’il n’est pas littéraire, c’est-à-dire qu’il ne prend pas en compte les possibilités du langage pour transmettre l’idée. Cela se transforme en une lettre privée qui plaide pour la compréhension. Et je cite Blue Train chanson : “Je fais des rêves tellement méchants, sois désolé pour moi maintenant.”

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Lisa Magnusson s’indigne dans son éditorial des critiques formulées par l’écrivain et professeur de sciences de la mode, Philippe Warkander (L’Express 4/10), où il se dit fatigué des pages culturelles des journaux qui publient des articles narcissiques les uns après les autres, sur des sujets comme la propre libido, l’économie, le vieillissement et le jardin, et sans autre sens que pour une brève ivresse narcissique, qui nécessite immédiatement une nouvelle colonne.

En ces temps confus, de propagande et de trolls, c’est plus important que jamais.

Écrire en privé sur une page culture peut être intéressant si cela est connecté et touche au présent. Grâce à un langage qui élève le texte à quelque chose de plus que des griefs privés, des lamentations et de l’apitoiement sur soi, “Je suis traité injustement”, “Maintenant, j’ai encore trop bu” ou “Dois-je cultiver mon jardin ?”. Ces textes appartiennent aux colonnes de questions. Ou dans des revues destinées à de tels sujets. Les pages culturelles devraient immédiatement revenir à ce à quoi elles sont destinées : les questions artistiques et culturelles.

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En ces temps confus, de propagande et de trolls, c’est plus important que jamais.


Marianne Lindberg De Geer est artiste, auteur et écrivain sur la page culture d’Expressen.


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2023-10-16 14:13:06
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