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Les plus belles découvertes paléontologiques de l’année 2024

by Nouvelles

L’année se termine avec un joli lot de découvertes paléontologiques très diverses ! Et la France peut pousser son cocorico car, ces derniers mois, plusieurs découvertes majeures faites sur le sol français ont été révélées. Une petite rétrospective de toutes les plus belles découvertes de 2024 !

Comment ne pas commencer cette rétrospective paléontologique par les trois découvertes majeures faites sur le sol métropolitain ? On le sait, le territoire français est riche en restes fossiles, mais ceux découverts dans l’Hérault sur le site de Cabrières dans le massif de la Montagne Noire sont d’une importance capitale pour la science. Découvert par des paléontologues amateurs, ce site unique au monde présente un assemblage de fossiles datant du début de l’Ordovicien, il y a environ 470 millions d’années. Il s’agit d’une époque charnière dans l’histoire de la vie terrestre, dont les écosystèmes sont encore mal caractérisés. C’est pourquoi le site de Cabrières apparaît comme une découverte majeure. De nombreux fossiles d’organismes à corps mou y ont en effet été découverts ! Il a ainsi été possible d’identifier des éponges, des algues et des vers qui, habituellement, ne se trouvent pas dans les gisements fossiles. Un témoignage rare et précieux d’un écosystème marin disparu depuis longtemps.

Des dinosaures géants sur le territoire français

Toujours dans le sud de la France, un squelette presque complet de titanosaure en position anatomique a été découvert, toujours par un paléontologue amateur. Identifiés il y a deux ans, les restes ont été exhumés en début d’année pour être désormais étudiés par des spécialistes. Une découverte ici aussi rarissime, qui permet de mieux comprendre la morphologie de ces géants du Crétacé (70 millions d’années).

Dernière découverte « majeure » là aussi, faite sur le territoire national : celle d’une nouvelle espèce de sauropodaauropode sur le site bien connu d’Angeac en Charente. D’énormes ossements datant de 140 millions d’années ont en effet été retrouvés lors des fouilles estivales. Ils suggèrent que le spécimen devait mesurer jusqu’à 20 mètres de long et peser une trentaine de tonnes !

Sur les traces des dinosaures et de leurs ancêtres

Non loin de chez nous, sur un sentier des Alpes italiennes, des randonneurs ont récemment fait une incroyable découverte : des empreintes de reptiles datant de 280 millions d’années, une époque où les dinosaures n’existaient pas encore !

Datant de cette même période du début du PermienPermien, les plus anciens fragments de peau fossilisée ont été retrouvés dans une grotte aux Etats-Unis. Ils permettent de mieux contraindre l’apparition de ces reptiles qui régnaient sur la Terre bien avant les dinosaures.

Dans les archives fossiles, les empreintes de pas sont des éléments de preuve particulièrement importants qui révèlent de nombreux détails sur les individus qui les ont laissées. Des traces découvertes en Corée du Sud suggèrent qu’il y a 120 millions d’années, le petit rapace Les Dromaeosauriformes sont rares n’utilisait pas ses ailes pour voler, mais pour faire des rafales de vitesse. En Chine, des empreintes de pas de plus de 30 centimètres de long ont révélé l’existence il y a 90 millions d’années d’une espèce de rapace géant jusqu’alors insoupçonnée.

Parmi les découvertes étonnantes, il y a celle révélée par cette étude récente, qui présente les résultats d’une analyse minutieuse des coprolites de dinosaures, autrement dit des excréments fossilisés ! Grâce à ces déjections fossiles habituellement négligées, les chercheurs ont pu reconstituer le régime alimentaire des dinosaures. De nouvelles données qui permettent de mieux comprendre pourquoi et comment ces animaux ont réussi à régner aussi longtemps sur la planète.

A l’aube du règne animal

Enfin, dans cette série de découvertes paléontologiques marquantes pour l’année 2024, on peut encore citer une étude qui rapporte la découverte d’un fossile très ancien, qui témoigne de l’évolution des tout premiers animaux. En Australie, une discrète trace fossile attribuée à un animal ayant vécu durant la fameuse période Édiacarienne, il y a 555 millions d’années, a été retrouvée.

La question des Simpson avait probablement la forme d’un sac aplati, avec une particularité notable : c’est le plus ancien organisme à présenter une asymétrie gauche-droite, ce qui en fait un élément clé dans l’évolution des premiers animaux.

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