2025-01-05 13:28:00
Seitdem die Menschheit in die Tiefen des Weltraums aufgebrochen ist, hat sie auch sichtbare Spuren hinterlassen. So zeugen zahlreiche abgestürzte und defekte Raumsonden und Landemodule, Rover, Fallschirme und sogar ein Hubschrauber von 16 erfolgreichen und gescheiterten Missionen der vergangenen fünf Jahrzehnte zum Mars. Summa summarum handelt es sich hier um fast zehntausend Tonnen irdischen Materials.
Auf dem Mond sind mittlerweile schätzungsweise 200 Tonnen zusammengekommen, darunter drei Mondautos und zwei paar Moonboots, die Neil Armstrong und Buzz Aldrin nach ihrem legendären Weltraumspaziergang 1969 zurücklassen mussten. Auf der Venus, dem Saturn und sogar auf einem Kometen finden sich ebenfalls menschengemachte Hinterlassenschaften. Doch was für die einen nicht viel mehr ist als Weltraumschrott, das sind für andere Kostbarkeiten, die es unbedingt zu erhalten und zu schützen gilt.
Die menschengemachten Relikte als archäologische Funde und Teil des kulturellen Erbes der Menschheit zu betrachten, das fordert jetzt eine interdisziplinäre Gruppe amerikanischer Wissenschaftler in der Fachzeitschrift „Nature Astronomy“. Ihr Argument: Die archäologischen Eintragungen etwa auf dem Mars seien ein Beweis für die erste Erforschung eines anderen Planeten durch unsere Spezies. Weltraumarchäologisch wichtige Orte auf einem anderen Himmelskörper seien beispielsweise der Einschlagkrater der gescheiteren sowjetischen Luna-2-Mission auf dem Mond und das Landungsgebiet der Apollo-11-Mission, in dessen Umgebung die Armstrong und Aldrin die ersten menschlichen Fußabdrücke auf unserem Trabanten hinterließen.
Les chercheurs pensent que tous ces sites, artefacts et caractéristiques représentent une sorte de patrimoine culturel mondial inextricablement lié à l’histoire migratoire de notre espèce. La propagation de l’Homo sapiens a commencé en Afrique, puis a atteint d’autres continents et se poursuit désormais en dehors de la Terre, explique l’auteur principal Justin Holcomb de l’Université du Kansas.
Mais ce patrimoine spatial est menacé, par exemple en raison des intempéries, des impacts de météorites, des crashs ou des nouvelles missions spatiales atterrissant trop près. L’agence spatiale américaine NASA voit depuis longtemps sa crédibilité en matière de voyages lunaires habités menacée en raison des nombreuses missions lunaires prévues par d’autres nations spatiales et des entreprises privées et appelle tous ceux qui mettent le pied sur la surface du satellite à se tenir à une distance raisonnable de les six sites d’atterrissage d’Apollo. Les robots doivent éviter les emplacements car ils pourraient endommager des objets, rouler sur des empreintes de pas ou soulever de la poussière.
Bien que tout héritage terrestre sur un corps céleste ait son propriétaire légitime, selon la loi sur l’espace de 1967, la terre n’appartient à personne, c’est-à-dire en principe à toutes les nations spatiales de la même manière. Mais comme nous le savons tous, personne n’aime assumer la responsabilité de quelque chose qui appartient à tout le monde.
Cela se voit clairement dans l’orbite terrestre, dans laquelle d’innombrables satellites et étages de fusées défectueux errent sans conducteur et tombent parfois sur terre – sans se consumer dans l’atmosphère – ce que les habitants d’un village kenyan ont récemment pu constater par eux-mêmes. On ne sait pas encore de quel lanceur incendié provient réellement l’anneau de séparation de 500 kilogrammes et de deux mètres et demi de large. C’est un rappel pour enfin nettoyer l’espace aussi.
#Les #précieuses #reliques #des #voyages #spatiaux #doivent #être #protégées
1736424336