“Est-ce que nous allons en tirer profit ?”, se demande-t-il. Mais selon lui, si les acteurs de la pêche n’en bénéficient pas, beaucoup risquent de se retrouver dans des situations difficiles. “Nous ne connaissons que la pêche. Le jour où nous n’aurons plus accès à la mer, ce sera la catastrophe pour nous”, alerte Ousmane Ndiaye.
L’association Sanzala vision mareyeurs a célébré ses 10 ans d’existence ce samedi. L’événement s’est déroulé au marché central au poisson de Pikine, sous le thème : “Tok Fi Tékki Fi” (Rester au Sénégal et y réussir est possible). Une occasion que les responsables de cette association ont saisie pour sensibiliser les jeunes à mettre fin à l’émigration irrégulière car il est tout à fait possible de réussir au Sénégal.
“Depuis deux ans, de nombreux jeunes perdent la vie en mer en tentant la migration irrégulière. Nous pensons que les jeunes peuvent réussir dans notre pays, car le Sénégal regorge d’énormes potentialités. C’est pourquoi nous lançons un appel aux jeunes”, soutient Thierno Samb, vice-président de l’association Sanzala vision mareyeurs.
Mais selon eux, l’État a un rôle crucial à jouer en accompagnant les jeunes dans le domaine de la formation et du financement. “Bien que la pêche soit un secteur informel, les acteurs de la pêche peuvent être formés dans les métiers du pétrole et du gaz”, plaide Ousmane Ndiaye.