2024-04-25 16:41:39
Entre 2020 et 2023, le nombre d’assurés privés en soins de santé a augmenté de près de 1,5 million de personnes, de 11 à 12,4 millions. Cela ressort clairement du rapport « Observatoire du secteur privé de la santé 2024 », un document qui dresse un portrait du secteur privé de la santé, présenté ce jeudi par la Fondation IDIS. Une augmentation que son président, Juan Abarca, attribue aux problèmes structurels de santé publique de ces dernières années, surtout depuis la pandémie : « Si le Système National de Santé (SNS) était plus productif, les coûts n’augmenteraient pas de 1,5 million d’assurés.
Cette multiplication des politiques, conjuguée au fait que ceux qui en bénéficiaient déjà auparavant, font davantage appel à leurs services, provoquent Des listes d’attente plus longues dans les soins de santé privésen particulier dans les communautés où la pénétration de l’assurance privée est la plus importante : Madrid, Catalogne, Îles Baléares et Communauté valencienne.
Au total, ce sont plus de 10,7 millions d’assurés (hors mutualistes), qui ne consomment pas, ou de manière sporadique, les ressources du SNS. La Fondation IDIS a calculé que Les dépenses de santé via l’assurance privée s’élèvent à 6,701 millions d’euros, sur la base des réclamations des compagnies d’assurance. Un chiffre, estime Marta Villanueva, directrice générale de la Fondation IDIS, qui est “ce que le SNS cesse de dépenser”.
«Le rôle du système de santé privé est évident, comme le démontre ce rapport et, par ailleurs, Les systèmes publics et privés sont des vases communicants les uns avec les autres., donc si l’un fait mal, l’autre aussi et vice versa. En ce sens, nous prétendons tirer parti des synergies et des ressources des deux systèmes, dans la mesure du possible, pour disposer d’un système plus accessible, plus résilient et plus robuste qui nous permette de fournir des services aux patients. C’est pourquoi nous demandons de normaliser la performance du secteur privé dans le panorama sanitaire de notre pays, en tant que secteur inhérent au système, si nécessaire en promouvant un nouvel accord-cadre entre les parties qui garantit la sécurité et la transparence. Nous ne pouvons pas oublier que la demande sanitaire elle-même est ce qui rend essentielle la collaboration entre les deux propriétés”, explique Juan Abarca.
En 2023, il y aura plus de 12 millions d’assurés -y compris mutualistes-, ce qui représente une augmentation de 3,88% entre 2018 et 2023. Concernant le volume des primes, on estime qu’en 2023 elles auront atteint un montant de 10,751 millions d’euros, ce qui représente une augmentation de 5,53%.
En référence à la contribution du secteur privé au système de santé, le rapport révèle que Le SNS organise des activités avec 63% des hôpitaux privés. Ainsi, il existe 172 hôpitaux conventionnés, 98 du réseau hospitalier public de Catalogne et 6 du réseau hospitalier public d’autres communautés autonomes.
D’un autre côté, le mutualisme administratif Cela réduit également la pression de la demande des patients dans le système de santé publique. En 2023, 1,6 million de fonctionnaires, soit environ 78% du totalont été abonnés à cette modalité.
En 2023, la différence entre ce que coûte au Système National de Santé le choix qu’un fonctionnaire fait entre le secteur public et l’assurance privée pour ses soins médicaux est de 706 euros par an (1 736 euros contre 1 030 euros). Si 1,68 millions de fonctionnaires choisissent les soins de santé privés, cela équivaut à un coût inférieur de 1,186 millions d’euros pour le système, soulignent les auteurs du rapport.
Un autre aspect analysé par le rapport est l’accessibilité de la population aux soins de santé. Actuellement, le secteur a 438 hôpitaux privés (qui représentent 57% du total des centres hospitaliers), ce qui correspond à une offre de 50 574 lits (32% du nombre total de lits existants en Espagne). Au niveau géographique, Catalogne (20 015), Madrid (6 856) et Andalousie (5 643) Elles restent des communautés autonomes qui ont un plus grand nombre de lits privés.
Par ailleurs, au total, le secteur privé a réalisé 32,6% des interventions chirurgicales (41,3% si l’on prend également en compte des paramètres tels que les accords de remplacement et le réseau d’usage public) ; enregistré 22,6% des rejets (29,6% si l’on prend en compte les paramètres précédents) ; et a répondu à 25,2 % des urgences (31 % si ces mêmes paramètres étaient intégrés). Le secteur privé possède 52 % des équipements d’IRM, 50 % des équipements de lithotripsie et 43 % des mammographies.
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