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Les problèmes sanitaires menacent l’importation des toros espagnols et mettent en péril les Ferias françaises.

Les problèmes sanitaires menacent l’importation des toros espagnols et mettent en péril les Ferias françaises.

Les problèmes sanitaires menacent l’importation des taureaux espagnols. Après Dax, Saint-Gilles et les Saintes-Maries-de-la-Mer, Nîmes a dû trouver une solution en urgence pour remplacer les Garcigrande programmés par les Victoriano del Rio pour les adieux d’El Juli et l’alternative de Solalito. Une situation qui pourrait s’aggraver en 2024.

Les Ferias françaises ont été perturbées depuis le mois d’août par la maladie improprement appelée du “moustique”. Si la situation n’est pas aussi préoccupante que pour la “langue bleue” en 2006 où aucun taureau andalou n’a pu traverser les frontières, la Direction Générale de l’Alimentation (DGA) a mis en place des protocoles restrictifs pour éviter que cette maladie qui touche les bovins via les piqûres d’arabi (petites mouches) se répande.

L’Union des Villes taurines françaises (UVTF) avait alerté les organisateurs en début de saison et les a incités à anticiper des choix de recours dans l’urgence. Ainsi, la ganaderia d’El Pilar a remplacé El Parralejo à Dax et Adolfo Martin aux Saintes-Marie-de-la-Mer, et les Victoriano del Rio se sont substitués, au pied levé, aux Garcia Jimenez à Saint-Gilles et aux Garcigrande à Nîmes, ce dimanche. Aujourd’hui, les taureaux doivent passer un test PCR huit jours avant leur départ vers la France et les résultats arrivent quelques heures avant leur départ, obligeant les organisateurs à s’adapter dans l’urgence en cas de tests positifs.

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Les moustiques, seuls vecteurs de transmission

Ce virus est arrivé des États-Unis et de l’Afrique du Nord avant de toucher les élevages andalous et de se généraliser sur une grande partie du campo espagnol (Estrémadure, Salamanque…) et en Italie. Une situation qui révolte le représentant de la ganaderia d’El Parralejo, première victime de ce protocole en France : “Cette maladie ne se transmet pas d’un taureau à l’autre car les moustiques sont les seuls vecteurs de transmission.”

Le virus se propage rapidement et il est probable que la région de Madrid soit touchée prochainement après l’Andalousie et le Campo Charro. On retrouve la “maladie du moustique” à Valencia et au Pays basque à une trentaine de kilomètres de la France. Le risque qu’il traverse la frontière dans les prochains mois est évident et pourrait constituer une porte de sortie pour les organisateurs de Ferias et les éleveurs espagnols, car les protocoles ne seraient d’aucune utilité si le virus touche les bovins français en 2024.

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Les élevages français menacés ?

L’UVTF a commencé à travailler avec la DGA pour faire évoluer ces protocoles en 2024 et limiter les perturbations pour la temporada prochaine. Même s’il est possible d’espérer que la baisse des températures joue en faveur d’une réduction de la contamination, une solution serait également de débarquer les taureaux espagnols au dernier moment dans les corrales des arènes françaises pour réduire les risques de diffusion si la France n’est pas touchée par ce problème sanitaire l’an prochain.

Si la situation reste identique ou s’aggrave en Espagne, ce sera peut-être une opportunité pour les élevages français de participer aux grandes Ferias pour prouver que d’autres ganaderias de qualité existent aux côtés de la ganaderia de Robert Margé au cartel des grandes Ferias en corrida.
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2023-09-19 20:43:00

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