Séoul –
Procureur Corée du Sud a de nouveau demandé une prolongation de détention Président Yoon Suk Yeol qui a été mis en accusation pour non-application de la loi martiale. Une demande de prolongation de détention déposée par les procureurs avait déjà été rejetée par un tribunal de Séoul.
Signalé AFPSamedi (25/1/2025), Yoon a été arrêté lors d’un raid tôt le matin dimanche dernier pour rébellion. Yoon est devenu le premier chef d’État sud-coréen à être arrêté dans le cadre d’une enquête criminelle.
Le tribunal a émis un mandat d’arrêt contre lui la semaine dernière, affirmant qu’il y avait un risque que Yoon détruise les preuves. Cependant, les enquêteurs ont déclaré que le document original avait expiré mardi.
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L’agence de presse Yonhap a rapporté que vendredi soir dernier, le tribunal du district central de Séoul avait rejeté la demande des enquêteurs de prolonger sa détention jusqu’au 6 février. Le tribunal a déclaré qu’il était difficile de trouver des motifs suffisants.
Quelques heures plus tard, les procureurs ont déposé une demande de nouvelle prolongation de détention.
Le Corruption Investigation Office (CIO) a transmis l’affaire au parquet. Le CIO a recommandé aux procureurs de décider s’il convient d’inculper Yoon pour avoir mené une insurrection ou abus de pouvoir.
Actuellement, Yoon est toujours détenu dans un centre de détention à Séoul. Yoon reste le chef de l’Etat sud-coréen malgré sa détention.
Le CIO avait précédemment accusé Yoon de conspirer avec son ancien ministre de la Défense et d’autres commandants militaires pour perturber l’ordre constitutionnel.
Les experts ont déclaré que la décision contre la prolongation de la détention signifie que les procureurs doivent agir rapidement pour inculper Yoon et le maintenir en détention.
“Le juge semble avoir décidé qu’il n’y avait aucune justification pour une enquête plus approfondie contre Yoon et que les procureurs devaient décider s’ils portaient ou non des accusations”, a déclaré à l’AFP l’avocat et observateur politique Yoo Jung-hoon.
Yoon a refusé de coopérer à l’enquête criminelle sur sa déclaration de loi martiale. Son équipe de défense juridique a fait valoir que les enquêteurs manquaient d’autorité légale.
Le président suspendu fait également face à un procès distinct devant la Cour constitutionnelle. Si le verdict du procès soutient la mise en accusation, Yoon sera officiellement démis de ses fonctions. Les élections générales doivent également avoir lieu dans un délai de 60 jours.
(lire/jbr)
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