2024-02-18 15:22:58
En décembre 2023, le groupe a annoncé l’acquisition du chinois Gracell Biotechnologies pour une valeur maximale de 1,2 milliard de dollars, dans le but de renforcer ses ambitions dans le domaine des thérapies cellulaires. La transaction en espèces évalue Gracellcotée aux États-Unis, 2 $ par action, plus un droit à valeur conditionnelle (CVR) non négociable de 0,30 $ par action ordinaire, si certaines étapes réglementaires sont atteintes.
Une discussion distincte doit être menée concernant les grandes sociétés pharmaceutiques Moderne. Fondée en 2010, la société n’avait aucun médicament sur le marché en 2020, avait un chiffre d’affaires de 200 millions de dollars et une perte nette de 747 millions de dollars. Le vaccin Covid a rapporté à l’entreprise un chiffre d’affaires de 17,675 milliards en 2021 et 18,435 milliards en 2022 et des bénéfices de respectivement 12 milliards et 8 milliards de dollars. Les résultats pour 2023 seront publiés le 22 février mais Moderna a déjà fait savoir que les estimations tablent sur des ventes de 6 milliards, qui devraient baisser à 4 milliards en 2024, puis renouer avec la croissance en 2025 grâce à la commercialisation de nouveaux médicaments. .
La course aux acquisitions
C’est l’heure des M&A dans le secteur pharmaceutique, mais les caractéristiques des transactions ne sont plus de grands mariages entre grands noms, mais plutôt des achats de grands groupes multinationaux dans des secteurs très spécifiques. En revanche, d’ici 2030, le secteur verra expirer une série de brevets sur certains des médicaments les plus vendus, ce qui permettra aux concurrents de mettre sur le marché des soi-disant « génériques » à des prix inférieurs, affectant la marque de vente de médicaments. Selon les estimations d’EY, les 20 plus grandes sociétés pharmaceutiques ont des revenus de 180 milliards de dollars menacés en raison de l’expiration de leurs brevets d’ici 2028. La plupart des médicaments les plus importants qui expirent sont des produits biologiques (tels que les hormones, les enzymes, les produits sanguins, les sérums et les vaccins, les immunoglobulines). ), dont Keytruda de Merck, Stelara de J&J et Opdivo de Bristol Myers Squibb.
À cela s’ajoute les négociations en cours avec le gouvernement des États-Unis, qui visent à réduire le coût des médicaments jusqu’à 60 % à partir de 2026 et en tenant compte du fait que le marché américain représente 52,3 % (données 2022 d’Iqvia) des ventes à Au niveau mondial (contre 22,4% en Europe), la baisse des prix aura certainement un impact sur les bilans des grands groupes pharmaceutiques. Ces derniers agissent déjà en augmentant les prix pour anticiper la baisse, à tel point qu’en janvier, selon une étude de 46Brooklyn Research, les prix de 910 médicaments de marque ont augmenté en moyenne de 4,7% aux États-Unis.
On revient donc sur la nécessité de se diversifier et surtout d’acquérir des médicaments déjà à un stade avancé de recherche et d’approbation. La course à la conquête du secteur biopharmaceutique a déjà commencé en 2023 : la valeur des 10 principales opérations a atteint 115,8 milliards de dollars, dépassant les sommes précédentes de 2022, 2021 et 2020, qui s’élevaient respectivement à 65 milliards, 53 milliards et 97 milliards, selon aux données de Fierce Pharma. Une tendance qui est appelée à se confirmer cette année selon les analystes, qui estiment également des multiples en hausse compte tenu de la concurrence entre les grands groupes du secteur pour conquérir les proies les plus recherchées.
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