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Les projets d’un avocat épuisé mentalement pour 2025

by Nouvelles

L’avocat des droits de l’homme Prabha Nandagopal prévoit d’adopter des conversations inconfortables et d’abandonner le mot « équilibre », entre autres choses, en 2025.

La brume d’après Noël est pratiquement terminée. Je sors de cette période où l’on perd la notion du jour et entre dans cette zone moins relaxante impliquant une avalanche de pensées existentielles.

Sans la structure du travail ou de la routine, mon esprit peut s’emballer, disséquant tout, des choix de carrière aux relations que j’ai négligées et à celles qui occupaient beaucoup trop d’espace mental.

Cette année, mes réflexions ont conduit à une réalisation troublante. J’ai passé 18 ans en tant qu’avocat des droits de l’homme à défendre les intérêts des autres, mais je n’arrive pas à défendre ce que je veux. Malgré une année 2024 apparemment brillante, je fonctionnais en interne à vide. Et je n’étais pas seul. Au cours de l’été, plusieurs copines ont fait écho au même sentiment : Nous sommes fatigués. Pas seulement physiquement mais mentalement.

Ainsi, alors que j’entre en 2025, je me débarrasse de quelques habitudes qui drainaient mon énergie et atténuaient mon éclat. Voici ma liste de succès :

1. Éviter la confrontation

Je sais que je ne suis pas le seul à admettre que j’ai toujours évité la confrontation. Qu’il s’agisse de messages laids laissés sans réponse ou de me mordre la langue au travail, j’ai longtemps privilégié l’harmonie à l’honnêteté au nom d’« être la personne la plus grande ».

Nous savons tous qu’éviter la confrontation n’est pas une solution pacifique à long terme. C’est épuisant.

Là où va mon esprit, mon énergie suit, constamment consommée par ce que j’évite au lieu de me concentrer sur ce qui compte vraiment.

Les petites frustrations se transforment souvent en ressentiments et me laissent porter le poids émotionnel de problèmes qui auraient pu être résolus par une seule conversation franche.

En 2025, j’accepte l’inconfort de s’attaquer de front aux problèmes. Car la vérité est que la confrontation ne doit pas nécessairement être synonyme de conflit. Cela peut ouvrir la voie à la clarté, à la compréhension et, oui, à une véritable paix.

2. La course mythique

J’ai souvent l’impression de participer à une course à laquelle je ne me suis jamais inscrit : un sprint incessant contre la montre. Les délais de travail, le respect d’un calendrier scolaire primaire chargé, les obligations familiales et la pression toujours présente pour réussir. Cela ressemble à une horloge qui tourne de façon inquiétante en arrière-plan. Mais voici le problème : la vie est courte, oui, mais elle est aussi longue. C’est un paradoxe auquel nous prenons rarement le temps de réfléchir.

En 2025, je sors des sentiers battus. Je choisis d’avancer au rythme qui me convient, de trouver des moments de joie au lieu de courir constamment après la ligne d’arrivée. Je me rappellerai, ainsi qu’à ceux qui me poussent, que faire une pause ne signifie pas prendre du retard ; cela signifie valoriser le présent. Parce que quand j’arrêterai de courir, je pourrai enfin commencer à vivre.

3. Le mot « équilibre »

Cette année, un ami m’a dit : « Il faut juste trouver l’équilibre », ce qui revenait à verser du sel sur mes blessures profondément épuisées. En revanche, mon collègue a fait remarquer : « Nous dirigeons une start-up, l’épuisement professionnel est inévitable ».

Où devons-nous tracer une ligne, ou le faisons-nous ?

En 2024, mon besoin d’équilibre entre travail et vie privée est devenu une autre tâche sur ma liste interminable de choses à faire, et j’avais terriblement l’impression d’échouer. Je me sentais coupable de donner la priorité au travail plutôt qu’à la famille et je stressais lorsque je socialisais et ne travaillais pas, redoutant la charge qui s’accumulait. Peu importe la façon dont nous nous tournons, nous avons souvent l’impression que nous échouons, n’est-ce pas ?

En 2025, j’abandonne l’équilibre et j’adopte le flow. Il y aura des périodes où les travaux seront prioritaires. D’autres où je concentrerai mes propres besoins, mes amis et ma famille. Et ça va. La vie n’est pas censée être parfaitement compartimentée. C’est fait pour être vécu, le désordre et tout.

Cette année, je ne fixe pas de résolutions, je fixe des intentions. Je veux être plus audacieux, plus léger, et quand je choisis entre décevoir les autres ou moi-même, je choisis les autres sans hésiter. Donner la priorité à mon bien-être et à mon authenticité me permet de me présenter aux autres d’une manière authentique et durable.

Et surtout, je vais laisser derrière moi les habitudes qui ne me servent plus. Et toi? Que laissez-vous derrière vous en 2024 ?

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