Les quarts de finale débutent aujourd’hui avec six équipes de Serie A : Benfica-Inter en Ligue des champions

Les quarts de finale débutent aujourd’hui avec six équipes de Serie A : Benfica-Inter en Ligue des champions

De ce soir à jeudi, les fans de football italiens seront idéalement tous assis aux côtés de Fabio Capello, Fabio Cannavaro et Luca Toni, aux premières loges du théâtre Reggio Emilia dans la publicité Lega Serie A pour attirer l’attention sur les droits TV de notre championnat pour vente à diffuseur championnats du monde pour le cycle 2024-’29.

“Calcio is back” est le refrain de la vidéo tournée il y a quelques jours sur les notes du “Nessun dorma” de Giacomo Puccini. Le slogan a été lancé il y a un an à l’occasion de la présentation du nouveau siège de la Serie A aux États-Unis. Il est devenu encore plus actuel grâce aux exploits de nos équipes en coupes d’Europe.

On n’a plus eu trois formations en quart de finale de Ligue des Champions depuis 2006. Et on n’en a plus eu six dans le top huit de toutes les compétitions de l’UEFA depuis 1999. Des époques d’abondance jamais revues par notre football qui a peu à peu perdu terrain à la compétition. Le symbole de cette renaissance inattendue est le derby italien entre Milan et Naples en Ligue des champions (demain à San Siro). C’est le cinquième de l’histoire de la plus haute compétition européenne de clubs. La Juventus et Vérone ont commencé en 1985 alors que le nom était encore la Champions Cup. Puis trois autres matchs, toujours avec Milan gagnant : deux fois avec l’Inter entre les demi-finales et les quarts de finale, une fois avec la Juventus en finale à Manchester en 2003.

Depuis lors, seules les équipes espagnole, anglaise, française et allemande ont eu l’honneur d’organiser des matchs à élimination directe entre équipes d’une même nation.

L’occasion est rendue encore plus propice par le couloir qui s’est créé dans la partie supérieure du tableau d’affichage où le seul intrus est Benfica, sur le terrain ce soir (à 21 heures) contre l’Inter à Lisbonne. Une qualification pour les nerazzurri donnerait la certitude d’avoir un joueur italien en finale à Istanbul le 10 juin.

Dans la partie basse en revanche, les grands favoris vont s’éliminer : Manchester City-Bayern Monaco, Real Madrid-Chelsea, remake des quarts de finale de la dernière Ligue des champions alors conquis par les Espagnols à Paris face à Liverpool. Sur le banc des Espagnols, Carlo Ancelotti tente à nouveau, menant Milan lors des trois matches 100 % italiens de la Ligue des champions.

La frénésie s’achèvera jeudi avec la Roma et la Juventus, face au Feyenoord et au Sporting Lisbonne en Ligue Europa, et la Fiorentina face au Lech Poznan en Conférence. La Viola tentera de conserver la deuxième édition de la coupe remportée par la Roma lors du baptême en Italie.

La Ligue Europa, en revanche, manque à l’Italie depuis le succès de Parme en 1999. Nous regardons tous d’en haut : la Premier League se poursuit avec quatre, la Bundesliga et la Liga avec deux, la Ligue 1 avec un. Les résultats sont le moyen le plus rapide de rattraper les autres ligues majeures du continent. Les limites structurelles, à commencer par la difficulté de construire de nouveaux stades, doivent être surmontées à court terme. La compétitivité retrouvée dans les coupes permet de contourner ces freins pour projeter une image à nouveau attractive de la Serie A. Une passe immédiatement exploitée par la Ligue pour convaincre les investisseurs étrangers.

La roche des quartiers devient décisive pour comprendre dans quel océan on va pouvoir naviguer. Avec ce bras de mer invitant, aux trois quarts italien, qui mène vers le Bosphore. —

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