Les quotidiens marocains se concentrent sur un éventuel remaniement gouvernemental, la relation Maroc-France et l’élaboration des manuels et guides dédiés au secteur du cannabis

Les quotidiens marocains se concentrent sur un éventuel remaniement gouvernemental, la relation Maroc-France et l’élaboration des manuels et guides dédiés au secteur du cannabis

Les journaux marocains parus ce samedi se concentrent sur plusieurs sujets, notamment la possibilité d’un remaniement gouvernemental, la relation entre le Maroc et la France, et l’élaboration de manuels et de guides dédiés au secteur du cannabis.

+Assabah+ écrit que la question d’un remaniement du gouvernement revient sur le devant de la scène, tout en précisant qu’il s’agit d’une rumeur.

Selon la publication, cette rumeur implique que le parti de l’Istiqlal soit exclu de l’exécutif. Le parti rejette bien sûr cette rumeur, qualifiant ceux qui la propagent de “perturbateurs”. Noureddine Moudiane, chef du groupe parlementaire de la formation de la Balance à la première Chambre, est catégorique. Il affirme qu’aucun remaniement n’est à l’ordre du jour, mettant fin à cette rumeur.

Il soutient que le comité exécutif de son parti n’a prévu aucune réunion pour en discuter. Le Conseil national n’a soumis aucune motion à la direction du parti concernant un éventuel retrait de l’exécutif. De toute façon, conclut-il, l’Istiqlal n’a aucune raison objective de quitter le gouvernement, et il n’y a aucun lien entre le non-respect des délais réglementaires pour la tenue du congrès national du parti et sa situation au sein de l’exécutif. Ce sont deux choses différentes, insiste-t-il, tout en précisant que les membres de l’Istiqlal se réuniront à la rentrée pour préparer leur congrès.

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Cependant, souligne le quotidien, l’information d’un éventuel changement au sein du gouvernement et de la majorité semble avoir un impact sur l’action de la coalition gouvernementale et sur la coordination entre ses trois composantes, le RNI, le PAM et l’Istiqlal. Selon le même responsable de l’Istiqlal cité par le journal, c’est ce que recherchent les auteurs de la rumeur, afin de perturber le moral des ministres et les empêcher de faire face avec suffisamment d’énergie et de détermination aux problèmes auxquels le pays est confronté.

+Al Akhbar+ écrit qu’il semble y avoir des voix sages dans le paysage politique français qui commencent à prendre de l’importance dans les médias en critiquant le populisme du président actuel de l’Élysée, Emmanuel Macron, après la dernière mise en garde de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy, contre les conséquences du rapprochement entre Paris et Alger au détriment du Maroc.

Et de souligner que “cette mise en garde a une forte signification politique, car elle émane d’un homme d’État, ancien président de la France et plusieurs fois ministre et parlementaire”.

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Selon l’éditorialiste, par cette déclaration politique, Nicolas Sarkozy a préféré conseiller à son successeur de réorienter sa politique et sa diplomatie vers la sécurité et de limiter les dommages dans la relation franco-marocaine, présentant “une vision politique proche de celle que le Maroc demandait depuis longtemps”.

Le journal estime que la France a besoin de telles voix sages, surtout dans une conjoncture de crises sociales et économiques qui plongent la société française dans un conflit social sans précédent.

Cette déclaration de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy, indique l’éditorialiste, fait suite à plusieurs autres avertissements de députés, de partisans et de médias. Et d’affirmer que toutes ces voix demandaient au président français actuel, Emmanuel Macron, d’arrêter une politique de corbeau, qui, en voulant imiter la colombe, a perdu son propre chemin sans prendre celui de la colombe. C’est ce qui est arrivé au président français, conclut la publication : “Il n’a pas gagné la confiance de l’Algérie, mais il n’a pas non plus préservé les solides relations avec le Maroc”.

+Le Matin+ rapporte que l’Agence nationale de réglementation des activités liées au cannabis (ANRAC) a lancé le processus d’élaboration de manuels et de guides dédiés au secteur, en sélectionnant le cabinet qui l’accompagnera dans cette mission. Ce cabinet devra fournir à l’Agence un outil opérationnel capable de faciliter et d’harmoniser le contrôle du respect des clauses des cahiers des charges liés aux activités liées au cannabis.

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En effet, l’Agence a sélectionné le cabinet Maghreb Ingénierie agricole et agro-alimentaire (MINAGRI) pour l’accompagner dans ce processus.

Concrètement, les équipes de MINAGRI auront pour mission de fournir à l’ANRAC un outil opérationnel capable de faciliter et d’harmoniser le contrôle du respect des clauses des cahiers des charges liés aux activités liées au cannabis. Cet outil consistera en des manuels pratiques comprenant les exigences et les normes établies pour chaque activité prévue par la loi, les indicateurs quantitatifs et qualitatifs permettant d’évaluer leur respect, ainsi que les modalités de contrôle (examens documentaires, enquêtes, analyses et observations sur place, etc.).

Il s’agit également de guides de référence techniques et de normes réglementaires régissant chacune des 9 activités autorisées afin de garantir le maximum d’objectivité dans le contrôle de la conformité de l’activité aux normes réglementaires qui la régissent. Ces référentiels techniques et normes serviront notamment à préciser et compléter le contenu des différents cahiers des charges.

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