Des phases de test ont eu lieu en Espagne et en France. Les radars drones présentent un avantage majeur par rapport aux radars traditionnels : la mobilité. En effet, ils peuvent couvrir de larges zones et se déplacer très rapidement.
En l’espace de quelques années, les drones se sont considérablement démocratisés et multipliés. Nous retrouvons aujourd’hui ces petits engins, entre autres, dans le cadre de livraisons de colis, de guerres ou encore de tournages.
Grâce à leur petite taille, les drones peuvent se déplacer très rapidement et survoler une large zone en quelques secondes. Par ailleurs, ils sont capables de se faufiler dans des environnements exigus.
Autant de caractéristiques de performance qui sont à l’opposées de celles des radars immobiles tels que nous les connaissons. En effet, les radars sont placés à certains endroits sur les routes et ne risquent pas de se déplacer, à moins qu’un être humain ne le fasse manuellement.
Dès lors, pourquoi ne pas fusionner ces deux engins aux caractéristiques opposées afin de créer un « super radar » ? En réalité, cette fusion est déjà une réalité et des drones radars sont actuellement testé sur des routes européennes, comme le rapporte Voiture Plus.
L’objectif des drones radars est bien entendu de verbaliser les conducteurs qui adopteraient un comportement non conforme au code de la route, mais aussi de prévenir en cas d’embouteillages ou de dangers sur la route. À l’heure actuelle, nous ne savons pas comment ces drones radars parviendraient à communiquer avec les automobilistes.
Les drones radars sont donc capables de survoler une zone étendue tout en se déplaçant très rapidement. Car c’est là l’argument numéro un de ce nouveau type de radar : la mobilité. Le conducteur ne sait pas où se situe le radar drone et ne peut pas être prévenu de son emplacement. Le radar drone est partout et nulle part.
Dans un premier temps, des radars drones ont été déployés en Catalogne. Par la suite, ces petits engins ont été testés avec succès dans l’Essonne (France) où 30 motards ont été verbalisés pour excès de vitesse, en l’espace de deux heures. Des tests ont également pris place en Aquitaine.
Si ces différentes phases de tests s’avèrent concluantes, les radars drones pourraient investir d’autres routes européennes.
La mobilité des drones pourrait ainsi devenir le nouveau cauchemar des automobilistes qui ne respectent pas le code de la route. Nous pourrions même être étonnés que ce type de technologie ne soit pas déjà présent sur nos routes vu son potentiel de verbalisation.
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