les règles à apprendre (et à briser) – Corriere.it

les règles à apprendre (et à briser) – Corriere.it

2023-09-06 22:51:53

De FRANCO MANZONI

Jeudi 7 en kiosque avec le journal le deuxième numéro de la série Cours d’écriture. Dans le volume dédié à la grammaire et réalisé avec la Scuola Holden, pourquoi naissent les règles qui régissent notre langue et comment sont-elles utilisées ?

Impossible de pouvoir écrire adéquatement sans connaître en profondeur les règles formelles, qui régissent l’orthographe, la ponctuation, l’analyse logique et celle du point. Un magma de pratiques consolidées au fil des siècles, mais en constante évolution, puisque la langue est un organisme vivant et polyvalent. Avec la volonté déterminée d’offrir aux lecteurs de tout âge vous aider à mieux vous exprimer par écrit et un esprit critique pour bien comprendre le sens de ces coutumes, sort aujourd’hui Grammairele deuxième volume de la nouvelle série Cours d’écritureen kiosque avec le Corriere della Sera, fruit de la collaboration avec la Holden School de Turin.

un titre qui rappelle immédiatement les difficultés des notions à mettre en pratique et contient forcément de l’émerveillement peut-être dans le souvenir des années scolaires passées à étudier depuis les pupitres de l’école primaire. Cela s’additionne également la terreur constante de faire des erreurs même maintenant dans la formulation d’une phrase ou en se trompant au subjonctif. Ce qui peut arriver dans l’habitude d’écrire.


Cependant, ce titre est accompagné d’une devise captivante et complètement innovante : enfreindre les règles en les apprenant. Un aphorisme, si l’on veut, conçu dans un sens oxymorique, car le but du volume est avant tout de présenter les règles de grammaire en pilules, redynamisant les apprentissages par une approche insolite et engageante, proposant en deuxième partie des exercices opérationnels à vérifier progressivement en fin de lecture. Une étude sans professeur, mais qui comprend une série de leçons, à aborder avec l’esprit de l’autodidacte.

Cependant, à l’heure des médias sociaux ete-italien est-il logique d’apprendre la ponctuation telle qu’elle était autrefois ? De nombreux professeurs (soutenus par les manuels) enseignent encore aujourd’hui à tort que les signes de ponctuation servent uniquement à signaler la pause dans la lecture à voix haute. Vice versa La ponctuation est très utile pour diviser le texte en groupes structurés uniquement en lecture silencieuse. Après une longue série d’études, le célèbre linguiste Bice Mortara Garavelli (1931-2023) souligne l’importance de la ponctuation pour l’œil et certainement pas pour donner la bonne intonation aux phrases. Là Grammaire della Scuola Holden souligne que le langage n’est pas un organisme composé de graphèmes, mais plutôt de sons qui apparaissent sur la page écrite.

Mais comment naît une règle grammaticale ? D’une proposition acceptée par la majorité et mise en œuvre par l’usage quotidien. Un exemple clair : au milieu du siècle dernier, le célèbre linguiste Bruno Migliorini (1896-1975) a dicté les règles de formation du pluriel des mots se terminant par -cia et -gia (acacia, valise, pointe, plage), établissant que le i doit être conservé lorsque -cia et -gia sont précédés d’une voyelle et supprimés lorsqu’il y a d’abord une consonne. Au final, des acacias, des valises, des pourboires et des plages. Une erreur par excellence telle que je peux être acceptée ? Il faut être très attentif, écrivent les auteurs, pour ouvrir grand les yeux et les oreilles. Ben oui – surprise ! – la bourde n’existe pas, pour moi ce n’est qu’une dislocation à gauche, elle sert à affirmer une différence, le contraste entre ce qui a de la valeur pour moi et pas pour les autres. Comme si cela ne suffisait pas, l’orateur continue de l’utiliser et ne s’y trompe pas.

une vraie valeur connaître en détail l’analyse grammaticale ? Pas toujours conseillé, cela reste une question non résolue, cela dépend des thèses des différents grammairiens, imposant presque l’étude du droit grec et latin à ceux qui ne souhaitent pas être avocat. En tout cas, il semble opportun de pouvoir distinguer le nom du verbe, l’adjectif du pronom. Qu’en est-il de l’analyse logique ? Au sens classique, il s’agit de un exercice dépourvu de toute utilité ou finalité, sinon qu’est-ce qui vient du plaisir de le faire. Une vérification que seul l’enseignement de l’italien exige, souvent avec des tests préparés depuis des années et donc précuits par le sadisme de certains professeurs. Dans d’autres pays, on étudie la syntaxe, c’est-à-dire distinguer la fonction des unités minimales d’une phrase (les syntagmes) pour ensuite comprendre les différentes relations qui les lient. Nous arrivons ensuite à l’analyse de la période. Dans les grammaires traditionnelles, la terminologie de la syntaxe de l’époque (souverain, subordonnés de différents degrés, coordonnées) procède également par hiérarchies et rapports de pouvoir. Un langage patriarcal inhérent, qui devrait être entièrement démoli.

Existe-t-il une possibilité de priver le subjonctif du prestige social dont il a toujours bénéficié ? La réponse des auteurs de la Scuola Holden est très claire : il suffit de concevoir des peines alternatives qui excluent ce qu’on appelle des mots pour penser, qui dans notre langue viennent directement du latin, comme croire, penser, supposer. Et voilà, c’est tout, tant pis faire perdre au subjonctif le halo d’icône et le ramener à une manière verbale simple à utiliser comme les autres, quand c’est vraiment nécessaire.

Chaque volume en vente à 6,90 euros

Il sort le jeudi 7 septembre avec le journal Grammaire, le deuxième titre de Writing Lessons, la série de nouveaux livres destinés à apprendre à maîtriser les techniques d’écriture et, en général, la communication. La série, en 25 numéros, réalisée par le Corriere della Sera avec Scuola Holden et disponible en kiosque chaque semaine (chaque volume coûte 6,90 € plus le prix habituel du journal). Les cours du Corriere et de la Scuola Holden sont conçus pour tous ceux qui veulent ou doivent se consacrer à l’écriture, et pas seulement pour les romanciers en herbe. Chaque volume comprend une première partie théorique et une seconde partie pratique, avec des exercices et des activités pour s’entraîner et vérifier les acquis. Le deuxième titre, en kiosque le 7 septembre, se concentre sur les règles qui régissent la langue italienne, à connaître, à utiliser et même à transgresser si besoin est selon la clé de lecture du volume. La Scuola Holden, fondée à Turin en 1994 par le romancier Alessandro Baricco, enseigne les métiers de la narration. De la petite école d’écriture des origines, elle s’est développée au fil des années pour devenir, aujourd’hui aussi, une université reconnue qui, à travers les métiers du conteur, forme enfants et adultes aux Humanités dites Contemporaines, c’est-à-dire à toutes les compétences indispensables. pour habiter le monde et communiquer de la manière la plus efficace et la plus incisive. Après celle du jeudi 7, les prochaines sorties de la série Cours d’écriture seront : Le corps (en kiosque auprès du journal le 14 septembre), qui traite du corps du texte et montre comment donner vie aux personnages sur la page, À propos du conflit (21 septembre), Parole (28 septembre), Phrases (5 octobre), Développer une obsession (12 octobre).

6 septembre 2023 (changement le 6 septembre 2023 | 19h36)



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