Pour la 14e édition des Rencontres transfrontalières, l’événement quitte le lieu patrimonial d’Abbadia pour le temple scientifique de l’école d’ingénieur de l’École supérieure des technologies industrielles avancées, alias Estia. Selon Francis Haurat, co-président de la Société d’astronomie populaire de la Côte basque avec Olivier Frechet, ce déplacement permet de se tourner vers les jeunes passionnés.
« Les élèves de l’association étudiante Esti’Aéro s’impliquent fortement dans l’organisation de ces rencontres », précise-t-il. Le coup de main est précieux et présente l’avantage de s’adresser aux jeunes qui ont une vocation naissante. « C’est, pour eux, une belle occasion de s’intéresser aux métiers et formations en astronomie. »
Pour les conférenciers et passionnés d’astronomie, les équipements du bâtiment Estia Berri sont parfaits : grand et petit amphithéâtres, équipement pour traduction simultanée. En effet, les échanges étant prévus pour amateurs et professionnels des deux côtés des Pyrénées, ils se déroulent simultanément en français et en espagnol, afin de permettre une compréhension mutuelle et rendre les contenus accessibles aux personnes s’exprimant dans l’une ou l’autre langue.
Trois jours de conférences
Le programme se déroule sur trois jours, du vendredi 20 octobre, à 17 heures, au dimanche 23 octobre, midi. La clôture sera assurée par l’astrophysicien Pierre Léna, de l’Académie des sciences, spécialiste des très grands télescopes et auteur de “Une Histoire du flou, miroirs, trous noirs et autres mondes”.
Parmi les chercheurs accueillis, Philippe Caïs, ingénieur de recherche CNRS au Laboratoire d’astrophysique de Bordeaux, parlera de l’instrument SuperCam du Rover Perseverance et Miguel Montargès, chercheur au Laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation en astrophysique (LESIA) au sein de l’Observatoire de Paris (PSL), évoquera l’occultation de Bételgeuse par 319 Leona. Des conférences sont aussi destinées à un plus large public : exoplanètes, mission Solar Orbiter, éclipses ou état de la recherche en astrophysique.
Inscription obligatoire
À la nuit tombée, le toit-terrasse permettra, si le temps le permet, de belles séances d’observation nocturnes au télescope. L’un d’entre eux, apporté par une universitaire venue de Valence, spécialisée dans l’accès à l’astronomie par tous les sens (pas seulement la vue), intéressera ceux qui ont besoin d’inclusion (personnes à mobilité réduite, déficients…).
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