2024-04-15 00:33:17
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres. (ARCHIVE)
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a rappelé que le droit international interdit « les actions de représailles qui incluent le recours à la force », comme il l’a déclaré dimanche devant le Conseil de sécurité lors de la session d’urgence convoquée.
L’appel de Guterres semble être adressé à la fois à l’Iran – qui a justifié l’attaque de samedi comme un acte de représailles à l’attentat contre son consulat à Damas – et à Israël, qui a déclaré aujourd’hui se réserver le droit de répondre aux attaques iraniennes.
Les représentants de l’Iran, d’Israël et de la Syrie sont invités à cette séance d’urgence, qui devraient prendre la parole après l’intervention des quinze membres du Conseil.
Guterres a déclaré que « ni la région ni le monde ne peuvent se permettre une autre guerre ». Il a insisté à trois reprises sur la « responsabilité commune » de la communauté internationale pour éviter une escalade entre l’Iran et Israël.parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, obtenir la libération des otages détenus par le Hamas et empêcher une détérioration de la violence en Cisjordanie.
Le chef de l’ONU a reconnu qu’Israël et l’Iran ont invoqué la charte fondatrice de l’ONU pour justifier leur attitude, mais il a critiqué les deux pays : l’Iran, pour avoir lancé « une attaque à grande échelle » contre Israël, et Israël (sans le nommer) pour avoir attaqué le 1er avril le consulat iranien, qui jouit de « l’inviolabilité diplomatique ».
“Il est essentiel que nous évitions toute action qui pourrait conduire à une confrontation majeure sur plusieurs fronts au Moyen-Orient (où) “Les civils paient déjà le prix le plus élevé.”
#Les #représailles #peuvent #pas #être #recours #force #assure #Guterres #après #les #actions #lIran #dIsraël
1713175962