2024-01-22 18:41:52
Si les gens s’inquiètent de la guerre, ils ne s’inquiètent pas moins du changement climatique et de l’intelligence artificielle. Ce sont les données qui ressortent de l’analyse des conversations sur le web et sur les réseaux sociaux sur le Forum économique mondial 2024 réalisée par l’Observatoire des médias et de la communication de Telpress Italia. Entre le 15 et le 19 janvier, pendant les jours du Forum, plus de 4 200 mentions ont été collectées, qui ont obtenu environ 24,14 millions d’impressions via la plateforme MediaScope qui permet la détection en temps réel et l’analyse associée des données d’interactions sur le web et sur les réseaux sociaux. à partir de mots-clés définis. Les données traitées par l’équipe de journalistes, d’experts et d’analystes de l’agence ont mis en évidence une inquiétude croissante des Italiens autour de 3 mots clés : guerre, tant en Ukraine qu’au Moyen-Orient, changement climatique et intelligence artificielle.
Outre les thèmes, il est particulièrement intéressant pour certains représentants politiques qui ont été largement cités, tant sur le Web que sur les réseaux sociaux. Un exemple est le président ukrainien Volodomyr Zelensky, mentionné rien qu’en Italie environ 820 fois au cours des cinq jours du Forum, mais Poutine n’est pas le seul à être avec lui, Ursula Von Der Leyen, présidente de la Commission européenne, qui a parlé de la l’avenir de l’Europe, mais aussi des éventuels risques mondiaux que nous courrons dans les années à venir ; le président d’Israël Herzog, et sa proposition d’une solution possible pour les deux États mais aussi, en cinquième position, le nouveau président argentin Milei.
Les critiques sont également nombreuses, comme en témoigne l’analyse du sentiment qui est négative à 45,2%. Parmi les questions les plus critiquées figure la gestion de la crise climatique par les dirigeants politiques au niveau mondial. Il y avait inévitablement des dissensions sur l’arrivée à Davos d’avions privés très polluants, mais aussi sur certaines déclarations de responsables politiques qui ont suscité un fort mécontentement.
Le sentiment était plus négatif sur les réseaux sociaux que sur le web, symptôme de la dissidence de la population italienne à l’égard des « puissants » : alors que sur le web « seulement » 38,8 % des mentions étaient négatives contre 61,6 % positives, ce chiffre s’élève à 67% de mentions négatives sur Twitter et 62% sur Facebook.
« La traditionnelle revue de presse ne suffit plus. Le suivi et l’analyse des conversations sociales sur les principaux sujets du débat public sont devenus des outils indispensables pour les décideurs politiques et tous ceux qui s’intéressent à la communication et à l’information. Les mots clés nous permettent d’aller en profondeur et de vraiment comprendre les attentes et les craintes des gens », explique Margherita D’Innella Capano, directrice générale de Telpress.
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