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Lors d’une récente réunion, certains ont soutenu que davantage de hausses étaient nécessaires, tandis que d’autres estiment que le niveau actuel est suffisant.

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Dernière mise à jour : il y a 1 heure

Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, à droite, et la sous-gouverneure principale, Carolyn Rogers, sont deux membres de l’équipe de la banque centrale qui se réunit huit fois par an pour décider de la politique monétaire. (Spencer Colby/La Presse Canadienne)

De nouvelles hausses des taux d’intérêt de la part de la Banque du Canada sont encore sur la table, car son conseil d’administration reste divisé sur la nécessité d’une nouvelle hausse des taux.

La banque centrale a publié aujourd’hui son résumé des délibérations détaillant les discussions que les membres du conseil d’administration ont eues avant sa décision sur les taux du 25 octobre.

Sur la question de savoir si les taux d’intérêt sont suffisamment élevés, le résumé suggère que les membres du conseil d’administration sont divisés.

“Certains membres ont estimé qu’il était plus probable qu’improbable que le taux directeur doive augmenter encore pour ramener l’inflation à son objectif. D’autres ont considéré le scénario le plus probable comme celui où un taux directeur de 5 pour cent serait suffisant pour ramener l’inflation au niveau cible. objectif de deux pour cent, à condition qu’il soit maintenu à ce niveau pendant suffisamment longtemps”, indique le résumé.

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La Banque du Canada a finalement décidé de faire preuve de patience, mais les membres du conseil des gouverneurs ont convenu de se demander si les taux devaient encore augmenter.


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La semaine dernière, le président de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a déclaré que les entreprises sont généralement réticentes à augmenter leurs prix de peur de perdre des clients, mais que l’inflation élevée les a rendues beaucoup plus disposées à le faire ces derniers temps, sans craindre que les consommateurs se désengagent. 2:07

Le taux d’inflation du Canada est tombé à 3,8 pour cent en septembre, mais les pressions sous-jacentes sur les prix ne se sont pas beaucoup atténuées au cours des derniers mois.

Les mesures de base de l’inflation, qui excluent les mouvements volatils des prix, sont restées dans la fourchette de 3,5 à 4,0 pour cent au cours de l’année dernière, note la banque centrale.

De nombreuses causes expliquent la crise inflationniste actuelle

Le conseil d’administration de la Banque du Canada a attribué la persistance d’une inflation élevée à plusieurs facteurs, notamment à la hausse des prix du logement.

Les hausses de taux d’intérêt de la banque centrale sont en partie responsables de cette situation, étant donné qu’elles ont entraîné une hausse des coûts d’intérêt hypothécaires pour les Canadiens.

Cependant, la banque centrale a récemment noté que d’autres coûts de logement restaient élevés, en grande partie à cause des déséquilibres du marché immobilier.

“Des taux d’intérêt plus élevés exerceraient normalement une pression à la baisse sur les prix de l’immobilier et sur d’autres coûts étroitement liés aux prix de l’immobilier, comme l’entretien, les taxes et les assurances”, a déclaré la banque centrale.

“Cependant, la pénurie structurelle persistante de l’offre de logements dans l’économie maintenait des prix élevés des logements. Et l’augmentation rapide de la population du Canada avait ajouté au déséquilibre existant entre la demande et l’offre de logements.”

A PROPOS DE L’AUTEUR

Nojoud Al Mallées

Journaliste/Producteur

Nojoud Al Mallees couvre l’économie pour La Presse Canadienne. Elle est basée à Ottawa.