Les retards de paiement des entreprises : une menace pour leur rentabilité et leur survie

Les retards de paiement des entreprises : une menace pour leur rentabilité et leur survie

Ces retards sont gravement préjudiciables à la rentabilité des entreprises créancières et peuvent, pour certaines, entraîner leur chute, insiste la DGCCRF. Certaines entreprises n’hésitent pas à payer leurs factures en retard, enfreignant les règles fixées par le code du commerce. Après plusieurs semaines de menaces, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a cette fois décidé de recourir au “nom et honte”. Sur son site la DGCCRF affiche ainsi les noms d’une quarantaine d’entreprises et le montant des amendes attribuées.

L’administration se veut claire, “les délais [de paiement] ne doivent pas dépasser soixante jours à compter de la date de ma facture, ou 45 jours fin de mois”. Au-delà de ce temps imparti, les retards de paiement sont gravement préjudiciables à la rentabilité des entreprises créancières parce qu’ils leur imposent des financements de court terme auprès de leur banque. “Ces retards ont un impact négatif sur leur trésorerie, sur leur compétitivité, voire, pour les plus fragiles d’entre elles, sur leur existence”, pointe la DGCCRF.

Parmi les mauvais élèves, se trouve notamment la multinationale Veolia, qui écope de l’amende la plus salée, fixée à 1,6 million d’euros. Le site de ventes en ligne Showroomprivé arrive en deuxième position, avec une amende d’1,3 million d’euros, qui s’ajoute à une autre de 600.000 euros pour des pratiques commerciales trompeuses entre 2014 et 2016. Sur la troisième marche du podium, vient ensuite Brico Dépôt et ses 1,1 million d’euros d’amende. SFR Fibre SAS est l’une des dernières à écoper d’une amende d’un million d’euros.

Si les amendes sont moins onéreuses pour d’autres entreprises, le simple fait d’être mentionné sur le site de la DGCCRF entache leur réputation. C’est par exemple le cas de Gifi Diffusion et ses 660.000 euros d’amende, ou des laboratoires Boiron et leurs 250.000 euros d’amende. Le luxe et les banques ne sont pas non plus épargnés par les sanctions, comme Printemps (240.000 euros) ou Bred Banque Populaire (220.000 euros). La chaîne de restauration rapide McDonald’s écope, elle, d’une amende de 200.000 euros et le géant du maquillage L’Oréal, d’une sanction de 90.000 euros. De quoi, peut-être, les obliger à régler leurs factures dans les temps.
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