2024-09-03 22:00:47
Les prix élevés ont un impact sur la disponibilité de revenus réels pour les familles italiennes. Eurostat a annoncé que cette valeur reste loin de celle de 2008 mais elle a subi ces deux dernières années un nouveau coup dur lié à la flambée des prix. Cependant, les autres paramètres « sociaux » s’améliorent, de l’emploi au risque de pauvreté pour ceux qui travaillent, en passant par la part des NEET et des diplômés parmi les jeunes, selon les données publiées par Eurostat dans le Tableau de bord social qui suit le progrès social partout. En Europe, le revenu disponible brut réel des familles en Italie a diminué en 2023, en raison de l’inflation. Il s’est ainsi maintenu à plus de six points de moins que celui de 2008, l’année d’avant la crise : à 93,74 en considérant 2008 comme 100.
Notre pays reste en retard : selon les données, en Europe, en moyenne, sur la même période, plus de 10 points ont été récupérés, avec un indice à 110,82. Les données ont relancé le débat sur le marché du travail avec les syndicats réitérant la nécessité de renouveler les contrats pour récupérer le pouvoir d’achat et Confesercenti qui a souligné combien “vingt ans ont été perdus” sur les revenus étant donné que retrouver les niveaux de revenus réels de 2008 servira 2028. La CISL est alors revenue pour demander de travailler sur un accord entre le gouvernement et les syndicats pour une nouvelle politique des revenus.
Eurostat rapporte que les indicateurs italiens sur le travail et l’éducation s’améliorent. Surtout, les données sur le risque de pauvreté pour ceux qui travaillent encore marquent le niveau le plus bas depuis 2010. Cependant, les données restent presque toujours inférieures à la moyenne de l’UE. Le taux d’emploi des 20 à 64 ans en Italie a augmenté de 1,5 point à 66,3% en 2023. Mais malgré la double croissance par rapport à la moyenne de l’UE (+0,7 point), la reprise n’est pas suffisante : l’Italie reste dernière du classement , éloigné des autres pays européens notamment en ce qui concerne l’emploi féminin. L’Italie a ensuite enregistré une amélioration du chômage – une baisse de 0,4, une baisse qui s’accentue encore cette année -, un effondrement des NEET, des jeunes qui ne suivent pas d’études, de formation et ne travaillent pas, qui s’élèvent à 16,1%, le taux le plus bas. chiffre depuis le début de la série historique en 2009.
La vivacité du marché du travail se reflète également dans la réduction significative du chômage de longue durée, c’est-à-dire des personnes sans emploi depuis plus d’un an. Mais les syndicats soulignent que nombre de ces nouveaux travailleurs doivent composer avec des emplois précaires et de bas salaires. Et l’augmentation de la population active est aussi en partie liée à la nécessité d’entrer sur le marché de personnes auparavant inactives pour faire face à la baisse des revenus réels de leurs familles, décimées par l’inflation.
Les données d’Eurostat sur le revenu disponible brut réel des familles en 2023 – affirment les consommateurs de Codacons « certifient le tsunami de prix élevés qui a frappé les familles italiennes et qui a affecté de manière significative les ressources économiques des citoyens. Entre 2022 et 2023, il y a eu des augmentations anormales des prix, au point que l’inflation globale pour la période de deux ans a atteint 13,8%”. L’augmentation de la demande de main d’œuvre et la difficulté pour de nombreuses entreprises de couvrir les besoins ont probablement fait baisser le risque de pauvreté parmi les travailleurs. En 2023, il est tombé à 9,9 %, contre 11,5 % quelques années plus tôt. Il s’agit du taux le plus bas depuis 2010 qui mesure les personnes qui, bien que travaillant, souvent à temps partiel ou avec des contrats précaires, ont un revenu inférieur à 60 % du revenu médian disponible et sont considérées comme inférieures au seuil de pauvreté. Les données sociales en Italie s’améliorent également sur le front de l’éducation : le pourcentage de ceux qui abandonnent prématurément l’école passe de 11,5% à 10,5%, atteignant le taux le plus bas depuis le début de la série historique en 2000, où le pourcentage dépassait 25%. Le taux de diplômés augmente également avec le passage de 27,4% à 29,2% en 2023 des personnes entre 30 et 34 ans, même si l’Italie reste éloignée de la moyenne de l’UE qui est passée de 42,8% en 2022 à 43,9% l’année suivante. année. Seule la Roumanie est pire.
La comparaison internationale
Dans la comparaison du revenu disponible, depuis 2008, l’Italie a seulement dépassé la Grèce : en 2022, en effet, le revenu disponible brut grec s’élevait à 72,1% par rapport aux niveaux de 2008, tandis que celui italien atteignait 93,74%. Notre pays reste toutefois éloigné de l’Allemagne, qui a enregistré un remarquable 112,59% en 2023. La France a dépassé les niveaux de 2008 avec 108,75 % en 2022, tandis que l’Espagne est toujours en dessous du seuil avec 95,85 %.
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