Les risques des médicaments vasoconstricteurs contre le rhume : une remise en question nécessaire

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a publié un communiqué le 22 octobre 2023 indiquant que l’utilisation de médicaments vasoconstricteurs pour soulager les symptômes du rhume pouvait entraîner des infarctus du myocarde et des accidents vasculaires cérébraux (AVC). L’Agence a souligné que le risque était très faible, mais a déconseillé leur utilisation, surtout compte tenu du fait que ces médicaments ne sont pas indispensables. Elle a également suggéré de les retirer du marché. Les médicaments concernés sont disponibles en pharmacie sans ordonnance et sont généralement administrés par voie orale. Ils contiennent souvent un vasoconstricteur pour décongestionner le nez (comme la pseudoéphédrine), un antalgique pour soulager la douleur et un antihistaminique pour lutter contre les allergies.
Il est recommandé d’éviter l’utilisation de ces médicaments, car le rhume guérit généralement en 7 à 10 jours sans traitement. Des solutions simples peuvent aider à soulager les symptômes tels que l’humidification des fosses nasales, la consommation d’eau suffisante, le sommeil avec la tête surélevée et la maintien d’une atmosphère fraîche dans les pièces.
Les effets cardiovasculaires de la pseudoéphédrine sont connus depuis longtemps, soulignés par de nombreuses études et alertes médicales. Des études ont montré qu’après l’exposition à cette substance, des pathologies cardiovasculaires peuvent survenir, notamment chez les nourrissons.
La pseudoéphédrine provoque également une vasoconstriction et une augmentation de la pression artérielle, ce qui peut être dangereux pour les personnes souffrant d’hypertension artérielle.
En conclusion, la décision de retirer du marché les décongestionnants à base de pseudoéphédrine sous forme de comprimés semble nécessaire compte tenu des risques qu’ils représentent.
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2023-11-08 23:46:58