Pendant des décennies, énergie sombre a dominé la cosmologie, censée représenter près de 70 % de la densité énergétique de l’univers et être à l’origine de la expansion accélérée observé dans le cosmos. Cependant, des recherches révolutionnaires menées par Professeur David Wiltshire de la Université de Cantorbéry en Nouvelle-Zélande conteste cette théorie.
Selon l’étude, l’accélération perçue pourrait ne pas exister ; il pourrait s’agir d’une distorsion causée par l’influence de la gravité sur le tempsremodelant fondamentalement la façon dont nous interprétons le comportement de l’univers.
La théorie du Big Bang est bouleversée
La notion de énergie sombre est apparu dans les années 1990 lorsque les scientifiques ont remarqué que Supernovae de type Ia étaient plus loin que prévu. Cette observation suggérait que l’expansion de l’univers ne ralentissait pas comme prévu mais s’accélérait. Pour expliquer ce phénomène, les cosmologistes ont incorporé l’énergie noire dans le Modèle ΛCDM (Lambda Cold Dark Matter), un cadre qui a été la référence en cosmologie.
Cependant, des observations récentes, telles que des divergences dans les Tension de HubbleLes différences entre les taux d’expansion actuels mesurés et ceux déduits des données des premiers univers ont jeté le doute sur ce modèle. Le Collaboration Panthéon+qui a analysé plus de 1 500 supernovae, a en outre mis en évidence des incohérences qui soutiennent des explications alternatives telles que le modèle du paysage temporel.
Le modèle Timescape : l’astuce cachée de la gravité
Le modèle de paysage temporel proposée par Wiltshire et son équipe suggère que la gravité affecte différemment l’écoulement du temps à travers le cosmos. Voici comment cela fonctionne :
- Régions galactiquesoù la matière et la gravité sont plus denses, l’expérience un écoulement du temps plus lent.
- Vides cosmiquesde vastes régions vides, permettent au temps de s’écouler plus rapidement.
Cette disparité crée ce que les chercheurs décrivent comme un «grogne» structure de l’espace-temps. La lumière traversant ces régions est étirée, imitant l’effet d’une expansion accélérée. En conséquence, l’univers n’accélère peut-être pas ; il s’étend simplement à des rythmes différents selon l’emplacement.
Ce graphique offre un aperçu de l’histoire de l’Univers, telle que nous la comprenons actuellement. Le cosmos a commencé à s’étendre avec le Big Bang, mais environ 10 milliards d’années plus tard, il a étrangement commencé à s’accélérer grâce à un phénomène théorique appelé énergie noire. Crédit : NASA
Éléments clés du modèle Timescape :
Fonctionnalité | Explication |
---|---|
Ce modèle s’aligne sur celui d’Einstein la relativité générale, mais s’écarte considérablement du cadre ΛCDM. Selon Wiltshire, cette explication pourrait résoudre la tension de Hubble et d’autres anomalies de longue date en cosmologie.
Des preuves révolutionnaires émergent
Lorsque le modèle de paysage temporel a été testé pour la première fois en 2017, il fournissait une un peu mieux adapté aux données que le modèle ΛCDM. Cependant, des données récentes, notamment les courbes de lumière des supernovaes cataloguées par le Collaboration Panthéon+fournissons maintenant ce que Wiltshire décrit comme des « preuves très solides » en faveur de ce point de vue alternatif.
De plus, les missions à venir comme celle de la NASA Télescope spatial romain Nancy Grace et l’Agence spatiale européenne Satellite Euclide permettra aux scientifiques de collecter des données de haute qualité sans précédent sur les structures cosmiques et les supernovae. Ces observations seront cruciales pour faire la distinction entre le modèle ΛCDM et l’hypothèse du paysage temporel.
Tout ce que nous savons sur l’univers est-il faux ?
Si le modèle du paysage temporel se confirme, il révolutionnerait la cosmologie. En expliquant l’accélération apparente comme une conséquence naturelle des effets gravitationnels sur le temps, cela pourrait éliminer le besoin de énergie sombre tout à fait. Ce changement permettrait non seulement de résoudre les anomalies actuelles comme la tension de Hubble, mais redéfinirait également les concepts fondamentaux de temps, espaceet structure cosmique.
Comme Professeur Wiltshire a fait remarquer que le modèle pourrait « résoudre certaines des anomalies les plus urgentes de la cosmologie moderne » et fournir une nouvelle perspective pour voir l’univers. Les missions à venir et les recherches futures détermineront si cette théorie tient le coup, mais pour l’instant, elle constitue un défi audacieux et convaincant à l’une des idées scientifiques les plus établies.
Sources de l’étude : Société royale d’astronomie / doi.org/10.1093/mnrasl/slae112
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