2024-05-17 17:07:05
Des représentants de douze associations scientifiques nationales et internationales, dont l’Association espagnole de recherche sur le cancer (ASEICA), la Société espagnole de biochimie et de biologie moléculaire (SEBBM) et l’Association nationale des chercheurs hospitaliers (ANIH), ont transmis ce vendredi au secrétaire d’État de la Sécurité Sociale et des Retraites, Borja Suárez, le “mécontentement général” de la communauté scientifique face à l’arrêté ministériel controversé par lequel les pratiques antérieures à ce mois de janvier peuvent être validées par le temps de cotisation.
Le principal reproche concerne la formule selon laquelle les anciens stagiaires pourraient le faire, en payant la totalité de la rémunération qui leur correspondrait, y compris celle de l’entreprise, sur la base de la cotisation de retraite en vigueur en 2024, sans tenir compte de la date à laquelle lequel la bourse a été développée.
Les principales revendications de ces associations ont été de récupérer les droits du travail pour toute la période travaillée avec des bourses de recherche qui ne contribuaient pas à la Sécurité Sociale ; considérer l’assiette de cotisation qui correspondait à l’époque, et non celle de 2024 ; et que le salarié n’assume que ses propres frais, et non également ceux de l’employeur.
Comme l’ont exprimé les entreprises dans un communiqué, le secrétaire d’État a reconnu la nécessité de rectifier l’arrêté ministériel et s’est engagé à rechercher une solution “de toute urgence”. A cet effet, la Table du dialogue social sera convoquée dans les plus brefs délais.
Le groupe de chercheurs a remis un document contenant des propositions d’actions, auxquelles ils attendent une réponse. Dans leur ensemble, les associations de chercheurs espèrent que les mesures qui seront mises en place leur permettront de résoudre une « injustice historique » dans leurs conditions de travail.
Les syndicats, les organismes scientifiques et les chercheurs individuels ont manifesté leur rejet lorsque le ministre a annoncé la mesure le 30 avril. L’arrêté ministériel a été accueilli comme une « moquerie », une « absurdité » ou une « barbarbasada », qualificatifs utilisés sur les réseaux sociaux par les personnes concernées. Certains se sont plaints que s’ils voulaient valider ces stages, ils devraient payer jusqu’à la moitié du maigre salaire de stagiaire perçu à l’époque.
Par exemple, une personne qui a reçu une bourse de 600 euros par mois devrait payer 290 euros par mois en tant que boursier pendant une durée maximale de cinq ans. Si vous vouliez valider les cinq années de bourse, il vous faudrait débourser au total 17 400 euros.
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