2024-08-25 12:53:00
Heureusement, j’ai su retranscrire une histoire fascinante de l’écrivain Andrés Lorca, liée aux événements survenus dans la célèbre « Maison en pierre » de Valcheta. Construit au bord du ruisseau et entouré d’un magnifique parc et de vignobles, il recèle des secrets enrichis – comme cela arrive toujours – par l’imagination des habitants et des visiteurs.
On raconte même que dans les années 1940, après la chute du Troisième Reich, certains exilés allemands de la Seconde Guerre mondiale se réunissaient dans son sous-sol sombre pour discuter de leurs affaires.; mais bien sûr, ce ne sont que de simples fantasmes incorporés dans l’imaginaire collectif des légendes, en l’occurrence urbaines.
La vérité est que la sombre Maison de Pierre continue de garder ses secrets et constitue une source d’attraction pour les touristes et les visiteurs qui veulent la connaître.
On y élevait des chevaux pur-sang amenés de Buenos Aires avec un arbre généalogique très éloquent. Au Musée provincial, vous pouvez voir les peintures de chapón avec leur lignée ainsi qu’un réservoir de carburant trouvé à l’intérieur avec une croix gammée en relief qui conforte encore davantage ces hypothèses sur les réunions des hiérarques nazis, après la grande guerre ; mais comme vous le savez, ces conteneurs de carburant étaient très courants à cette époque-là.
L’écrivain Andrés Lorca, dans l’un de ses intéressants livres de fiction, a contribué à accroître la renommée mystérieuse et surnaturelle de cette maison en pierre, entourée d’un parc verdoyant avec des essences d’arbres exotiques et des vignes situées sur la rive droite du ruisseau Valcheta et qui, selon les vignerons, seraient des souches adaptées à la production de vins mousseux.
Le mystère l’entoure encore et des milliers d’histoires se tissent autour d’elle, la plus répandue étant qu’elle est habitée par des fantômes qui chassent les intrus, que l’on peut entendre les voix des commandements militaires et que l’on entend même en arrière-plan de la musique que les amateurs de musique classique assurent qu’il s’agit d’opéras de nul autre que le musicien allemand Richard Wagner, qu’un pianiste invisible jouait à l’intérieur et qu’on pouvait entendre dans le parc, disent-ils… Mais en bon réfutateur des légendes, je n’ai jamais rien entendu ni vu d’étrange.
L’un de ses propriétaires était le géomètre Máximo Mirovsky, un personnage plutôt consciencieux et hermétique, à qui il rendait visite certains après-midi au crépuscule et comme il n’y avait toujours pas d’électricité, l’obscurité a peu à peu envahi les coins et, je l’avoue, c’était quelque peu effrayant. C’était au début des années 1970. Il portait une barbe abondante et voyageait dans un vieux ranch avec un porte-bagages sur le toit.
Lorca déclare que “cette maison est située dans la partie verte de Valcheta, à environ 100 mètres du ruisseau et doit son nom au fait qu’on a posé des dalles apparentes, c’est-à-dire sur le plâtre”.
“La maison est au centre d’un immense terrain et entourée de pins. Au-dessus des pins, vous pouvez voir les montagnes dynamitées, produit de l’activité minière des temps passés.” « Il y avait ceux qui soutenaient que par son sous-sol on pouvait entrer en enfer lui-même, qu’il y avait eu plusieurs morts pendant la construction de la maison, que non seulement il y en avait un, mais que la maison était pleine d’âmes en souffrance, en bref… une maison bien sombre.
Lorca termine son intéressante histoire en disant : « Je ne crois pas que tous les fantômes ou superstitions fictives du monde puissent être plus terribles qu’un esprit humain. Parce que comme je l’ai lu un jour dans un récit d’Honoré de Balzac. ““Toutes les horreurs que les romanciers croient inventer sont toujours bien en deçà de la vérité.”
La vérité est que la maison construite par Sitriniti garde entre ses murs des voix et des histoires confinant à la légende.
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