2023-05-24 11:51:10
Avoir une belle équipe ne suffit pas pour gagner. L’envie seule distingue les winners des loosers. Les Sixers des Éperons ?
Non, pas vraiment…
Humilié par les Celtics de Boston lors du match 7 de la série des demi-finales de Conférence (112-88), les Sixers n’ont toujours pas réussi à se hisser parmi les meilleurs de leur ligue. Ils ont beau avoir deux MVP, Embiid et Harden, la sauce reste la même. Fade, la défaite est encore venue ternir le bilan d’une équipe qui peine à retrouver son glorieux passé. On a l’impression de voir jouer Tottenham sur un plancher.
Les meilleurs mal entourés
À l’image de Joel et de James, Kane et Son ont du mal à trouver des relais lorsqu’ils sont en méforme. Perisic, Kulusevski et autres Pierre-Emile Højbjerg, il y a des noms, de l’expérience en plus, mais pas assez de flow pour tirer le bloc vers le haut.
Tobias Harris, PJ Tucker et autres Tyrese Maxey font beaucoup mais pas assez pour permettre à leur club de progresser. « Moi et James (Harden), nous ne pouvons pas gagner les matchs tout seuls. C’est pour ça que le basketball se joue à 5 contre 5 »lâchait notamment Jojo après l’élimination des siens aux playoffs, pointant du doigt la mauvaise qualité du banc des philadelphiens. Mauvaise foi, bonne sortie, une double vérité qui en appelle logiquement une autre.
Une franchise mal inspirée
Autant Embiid n’aurait pas dû faire cette déclaration, autant quelqu’un aurait dû penser à le faire. Le pivot camerounais a peut-être mal fait de tacler ses coéquipiers, mais il a bien fait de tirer la sonnette d’alarme.
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Pour exister, l’ancienne franchise du légendaire Wilt Chamberlain a besoin d’une direction plus active sur le marché. Laisser partir Al Horford et Jimmy Butler fût leurs plus grosses erreurs. Désormais, il faut remplacer ces deux mastodontes et remettre au goût du jour un leadership digne d’un collectif qui veut soulever des trophées.
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Tel des Lillywhitesles Nationaux de Syracuse ont trop fait dans l’éclat. Il est temps de tourner la page des magnifiques perdants à la Allen Iverson, pour marcher sur les traces de la Maison Blanche. Si Doc Rivers n’a pas eu la même véhémence qu’Antonio Conte dans ses propos, les deux techniciens, inexcusables cela dit, ont été les victimes collatérales d’une institution fragile qui ne met pas assez les joueurs face à leurs responsabilités.
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