Publié le : 15 juillet 2024
La nouvelle carte inclut des zones de sols tourbeux peu profonds, qui, de manière cruciale, contiennent également d’importantes réserves de carbone dans le sol.
Comme le recommande l’Initiative mondiale pour les tourbières des Nations Unies, les chercheurs de Trinity, de l’Université de Galway et de l’Université Queens de Belfast ont inclus ces sols dans la nouvelle carte des tourbières. Pour ce faire, ils ont adopté une définition plus large des sols tourbeux en incluant les sols contenant 8,6 % de matière organique ou plus qui s’est accumulée sur au moins 10 cm.
Dr Louis Gilet, Trinité, est l’auteur principal de l’étude. Il a déclaré : « Notre technique consiste à mettre à jour en permanence ces cartes des sols tourbeux à mesure que de nouvelles données deviennent disponibles, et ce nouveau IPSM peut désormais être utilisé en toute confiance et contribuer à une identification plus précise de l’emplacement des sols tourbeux à travers l’Irlande.
Historiquement, l’intérêt pour les sols tourbeux était principalement axé sur la productivité économique, via l’extraction ou la conversion à l’agriculture ou à la foresterie, mais ces dernières années, on apprécie de plus en plus leur rôle dans la régulation des processus environnementaux ainsi que dans la valeur récréative, éducative, scientifique et culturelle.
Dr John Connolly, Trinityest géographe et l’un des auteurs de l’Évaluation mondiale des tourbières. Il a ajouté : «Les tourbières contiennent un pourcentage important du stock total de carbone organique du sol irlandais, mais elles ont été gravement dégradées au cours des 200 dernières années en raison du changement d’utilisation des terres et de l’activité humaine associée, entraînant une augmentation des émissions provenant des tourbes profondes et peu profondes. « Par conséquent, l’identification, la cartographie et la gestion précises des sols tourbeux sont essentielles pour les programmes visant à réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre et à améliorer la biodiversité dans le paysage irlandais. »
Des informations complémentaires sur cette recherche peuvent être trouvées dans l’article original, disponible sur le site site de l’éditeur.
Cette recherche fait partie du projet RePEAT, financé par le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Marine et l’Agence de protection de l’environnement.