Les soucis d’argent causent des ennuis à la compagnie maritime

Cela montre probablement clairement que la saison 2024 déterminera la pérennité de l’entreprise traditionnelle vieille de 130 ans. Après tout, le PDG Daniel Skjeldam peut se targuer d’avoir une grande expérience des crises. Déjà en poste depuis 2012, il a pu assister peu après son entrée en fonction en 2014 à l’arrivée d’investisseurs qui ont immédiatement initié une profonde réorganisation et retiré l’entreprise de la bourse. S’ensuit une période difficile de la pandémie pour l’ensemble du secteur, avant que Hurtigruten ne subisse le coup le plus dur en 2021 : les autorités norvégiennes lui ont retiré le monopole de la route postale classique le long des fjords de l’ouest du pays, que l’entreprise avait autrefois contribué au développement de ses origines – et qui est encore aujourd’hui le best-seller absolu de l’assortiment de la compagnie maritime. Hurtigruten a répondu à cela avec une autre réorganisation : une partie du groupe gère la route classique de la Norvège, une autre partie du groupe gère d’autres voyages comme ceux vers l’Antarctique sous le nom de HX Expeditions. Mais cela ne fonctionne que modérément, déplore Standard & Poor’s. Lorsqu’on lui pose la question, Hurtigruten lui-même ne veut pas parler de la situation financière explosive. Après tout, 400 millions d’euros auraient déjà été reçus pour les réservations cette année.