Le Secrétariat Campus Sain du Vice-Recteur au Développement Durable, à la Santé et aux Sports de l’Université d’Almería propose, en collaboration avec l’Association Espagnole contre le Cancer, l’Association Lactalmería et la Faculté des Sciences de la Santé, une table ronde au cours de laquelle une mise à jour complète de les dernières recherches
Réunir la problématique de l’allaitement maternel et de la prévention du cancer du sein dans une même activité de formation prend tout son sens lorsqu’il s’agit de transférer des connaissances, de rapprocher les deux problématiques et ainsi d’aborder une réalité que vivent de nombreuses femmes. L’Université d’Almería, à travers son Secrétariat Campus Sain de la Vice-Rectorat pour le Développement Durable, la Santé et les Sports, a organisé une table ronde au cours de laquelle il a été discuté, en faisant une mise à jour des dernières recherches réalisées.
Pour unir l’allaitement maternel et le cancer du sein, elle a collaboré avec l’Association « Lactalmeria » et l’Association espagnole contre le cancer, ainsi qu’avec la Faculté des Sciences de la Santé de l’UAL elle-même. Le vice-recteur, Gabriel Aguilera, a remercié tant leur implication et leur travail quotidien que leur contribution à un événement d’un maximum d’intérêt, comme il est d’usage dans la vaste programmation saine du campus : « Notre collaboration est très étroite et nous partageons les mêmes préoccupations tout au long de l’année. »
En ce sens, Aguilera a rappelé qu’avec l’Association espagnole contre le cancer, ils venaient de terminer il y a quelques jours « un projet de transfert UAL dans lequel ont été réalisées différentes activités de sensibilisation sur la prévention de cette maladie, et en plus, elles continuent d’être a mené différentes campagnes pour prévenir le cancer et acquérir des habitudes saines. Concernant “Lactalmeria”, le vice-recteur a souligné que “c’est une association qui, une fois par mois, a son siège dans un espace de l’UAL, à travers la Faculté des Sciences de la Santé, jusqu’à ce qu’elle déménage à l’Espacio Alma”, et elle réalise travail essentiel en faveur de l’allaitement maternel.
Il a fourni des données qui ont servi à situer le cadre dans lequel le tableau a été élaboré : « Selon l’Observatoire du cancer AECC, en 2023, 35 312 femmes ont reçu un diagnostic de cancer du sein dans ce pays. » C’est un chiffre très élevé, mais « malgré cela, la recherche, la prévention, la détection précoce et le soutien continu reçu par les patients et les survivants de cette maladie ont permis à la survie moyenne à 5 ans d’augmenter à 85,5 % ».
Quant à la partie centrale de l’événement, les intervenants de la table ronde étaient María del Mar Murillo de las Heras, sage-femme de l’hôpital universitaire de Torrecárdenas, et Alicia Parra Juan de la Cruz, infirmière de l’hôpital universitaire de Poniente, de grandes professionnelles comme références. . pour le grand nombre d’étudiants présents. Les deux ont souligné l’importance de l’allaitement dans la prévention du cancer du sein.
Dans le même ordre d’idées, il existe plusieurs raisons pour lesquelles l’allaitement protège la santé des seins. Selon l’hôpital international HC Marbella, la production constante de lait limite la capacité des cellules mammaires à agir anormalement. La plupart des femmes ont moins de cycles menstruels lorsqu’elles allaitent, couplées à neuf mois sans règles pendant la grossesse, ce qui se traduit par des niveaux d’œstrogènes plus faibles. À cela s’ajoute qu’elles ont tendance à manger des aliments plus nutritifs et à adopter des modes de vie plus sains, par exemple en limitant la consommation d’alcool et de tabac pendant l’allaitement.
On sait également qu’au-delà de la protection de la santé des seins, l’allaitement maternel apporte d’importants bénéfices au bébé et favorise le processus de lien émotionnel, questions également soulevées lors d’une table ronde dans laquelle il a été fait référence, comme il ne pouvait en être autrement, à Dr Carolina Ortiz, de l’unité du sein et du mélanome de l’hôpital universitaire Vall d’Hebron, à Barcelone, qui a mené des recherches pour la détection du cancer du sein à partir du lait maternel. Cristina Saura et Ana Vivancos, de l’Institut d’oncologie de la Vall d’Hebron (VHIO), et Miriam Sanso ont participé à l’équipe de travail.
Le soutien de l’AECC à ces recherches réside dans le fait que, selon les données traitées, le cancer du sein est précisément la tumeur la plus diagnostiquée chez les femmes enceintes, allaitantes ou post-partum et, en général, il est généralement détecté à des stades déjà avancés. avancé. Partant de ce principe, le groupe de chercheurs a avancé pour démontrer, pour la première fois, que l’analyse du lait maternel pourrait permettre la détection précoce du cancer du sein. En fait, comme ils l’ont eux-mêmes souligné, l’un des avantages des résultats de cette recherche est qu’il s’agirait d’une technique non invasive et peut-être d’un diagnostic plus précoce que les tests conventionnels. Bien sûr, ils se sont montrés rassurants en rapportant qu’il est impossible de transmettre le cancer par l’allaitement, car même si le lait contient des traces d’ADN de la tumeur, celles-ci sont dégradées dans l’intestin du nourrisson.
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