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Les syndicats pénitentiaires vont à nouveau implanter le ministère de la Justice aujourd’hui

by Nouvelles
Les syndicats pénitentiaires vont à nouveau implanter le ministère de la Justice aujourd’hui

2024-04-09 09:11:08

BarceloneLa détente entre les syndicats pénitentiaires et le Ministère de la Justice après l’assassinat du cuisinier du Mas d’Enric s’est manifestée sous la forme d’une première réunion au cours de laquelle deux tables de travail ont été convenues : une pour négocier les conditions économiques des travailleurs et une autre pour les mesures de sécurité. Cette dernière table s’est réunie jeudi dernier et elle ne s’est pas bien terminée. Dès la première heure, les responsables pénitentiaires ont fait savoir aux syndicats et au gouvernement qu’ils n’acceptaient pas la négociation en bloquant l’accès aux prisons de Brians 1 et 2. Quelques heures plus tard, les syndicats majoritaires se sont levés de la table des négociations. critiquer le fait que l’exécutif ne leur ait proposé aucun ensemble de mesures urgentes. La trêve était terminée, et tout indique qu’elle ne se reproduira pas ce mardi : la première réunion de la table pour négocier les conditions économiques y était prévue et les syndicats ont communiqué en interne ces dernières heures qu’ils n’y assisteraient pas.

“CCOO ne participera pas à la réunion pour l’accord sur les conditions de travail que l’administration a réclamé mardi. L’administration ne nous a fourni aucune proposition dans les délais et sous la forme appropriée et nous pensons que des mesures doivent être prises d’urgence et sécurité immédiate”, a communiqué la Commission en interne. L’UGT l’a également fait : « C’est une priorité de mettre en œuvre des mesures visant à notre protection ». Et ni l’Intersindical, ni le CATAC, ni le CSIF, comme ARA a pu le vérifier. La scène des négociations revient donc au pays des plantations, une dynamique qui s’est poursuivie pendant deux semaines après l’assassinat de Mas d’Enric et qui n’a pris fin qu’avec le limogeage du directeur de cette prison.

La réunion était prévue au siège du ministère de la Justice, dans la circonscription administrative, à 10 heures du matin, et les responsables de la prison avaient appelé à manifester à l’entrée du bâtiment non seulement contre le ministère, mais aussi contre leurs syndicats. Le peu d’avancées dans les négociations et la pression du travail, qui met comme condition pour parler la démission de la conseillère municipale Gemma Ubasart et du secrétaire aux Mesures pénales Amand Calderó, feront que, s’il n’y a pas de changements dans dernière minute, la réunion de ce mardi n’aura pas lieu. Dans le cas des syndicats, les conditions dépendent de chaque organisation, mais ils ont tous en commun que la Justice doit mettre en place d’urgence un plan de mesures de sécurité (certains syndicats comme la CSIF demandent la mise en place d’aérosols) et critiquent le fait qu’ils n’ont reçu aucune proposition de candidature immédiate.

Pour l’instant, ni les syndicats ni les salariés ne sont satisfaits des mesures mises en place par la Justice. La semaine dernière, par exemple, le ministère a expliqué avoir expulsé de la cuisine du Mas d’Enric 15 prisonniers reconnus coupables de crimes de sang, après que la commission de traitement en ait décidé ainsi. La prison de Tarragone a suivi les traces de Lledoners et Ponent, qui avaient déjà pris cette décision il y a deux semaines. Comme on pouvait s’y attendre, tous les centres pénitentiaires le feront dans les prochains jours. Parallèlement, le département travaille sur une nouvelle circulaire qui fixera de nouveaux critères pour le travail des détenus dans les prisons.



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