Les travailleurs et les familles sont les plus touchés alors que de plus en plus d’employeurs ne paient pas leurs cotisations de retraite

Les travailleurs et les familles sont les plus touchés alors que de plus en plus d’employeurs ne paient pas leurs cotisations de retraite

L’arbitre des fonds de pension, Muvhango Lukhaimane, affirme que le non-paiement des cotisations de retraite se poursuit sans relâche au détriment des membres des fonds de pension.

Bureau de l’arbitre des fonds de pension

  • L’arbitre des fonds de pension a publié mardi son rapport intégré 2021/22.
  • Elle montre que les plaintes pour non-paiement des cotisations retraite par les employeurs sont passées de 24 % à plus de 40 % en un an.
  • Récemment, parmi les organisations non conformes de premier plan en Afrique du Sud, citons l’ANC et l’Autorité de réglementation des praticiens de la propriété.
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La levée des restrictions liées au Covid-19 a entraîné une année plus chargée pour le Pension Funds Adjudicator. Les plaintes se sont multipliées et rapides, bondissant de 26% au cours de l’année terminée en mars 2022, par rapport à l’époque où l’Afrique du Sud était sous les niveaux de verrouillage 4 et 5.

Une tendance clé qui inquiète l’Office of the Pension Funds Adjudicator (OPFA) est qu’un nombre croissant de plaintes concernent des employeurs qui ne paient pas les cotisations de retraite de leurs travailleurs aux fonds de retraite comme ils sont censés le faire.

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“C’est une grande préoccupation pour l’OPFA en tant que non-conformité des fonds, et les questions de l’article 13A ont été une caractéristique constante au fil des ans et se poursuivent sans relâche au détriment des membres des fonds de pension”, a déclaré l’arbitre des fonds de pension, Muvhango Lukhaimane.

L’OPFA a reçu 8 858 nouvelles plaintes entre le 1er avril 2021 et le 31 mars 2022, en plus des 2 109 dossiers reportés de l’exercice précédent. Il en a fermé 8 382.

Bien que le nombre de plaintes soit encore inférieur aux niveaux d’avant la pandémie, la proportion de celles relatives au non-paiement des cotisations de retraite est en augmentation. Celles-ci représentaient 40 % des plaintes reçues par l’OPFA en 2021-2022, venant en deuxième position après les griefs concernant les prestations de retrait.

Les plaintes liées aux cotisations sont passées de 24 % à 40,55 % au cours de l’exercice 2020/21. A cela s’ajoute le fait que certaines caisses de retraite ne s’acquittent pas adéquatement de leur obligation d’assurer le recouvrement de ces cotisations.

L’article 13A de la loi sur les fonds de pension stipule que les employeurs doivent verser des cotisations aux fonds de pension auxquels ils participent. Pourtant, il y a eu de nombreux cas très médiatisés en Afrique du Sud où les parties chargées d’effectuer ces paiements au nom des membres ne l’ont pas fait.

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Il s’agit notamment du parti au pouvoir et du PDG de la Property Practitioners Regulatory Authority (PPRA) suspendu, Mamodupi Mohlala. L’enquête de l’autorité a révélé qu’elle avait enfreint les lois sur les pensions en ne cotisant pas au fonds de retraite de la PPRA et en nommant des personnes de manière irrégulière. Elle a également été accusée de dépenses irrégulières, inutiles et inutiles.

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La loi stipule que lorsqu’un employeur ne paie pas ces cotisations à la date d’échéance, il doit être redevable d’intérêts de retard. Il fait également du non-respect une infraction, avec des sanctions allant d’amendes n’excédant pas 10 millions de rands à une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 10 ans.

L’OPFA a déclaré que s’il était compréhensible que les employeurs aient été confrontés à des difficultés financières dans un passé récent, il ne devrait pas être acceptable que les membres des caisses de retraite en supportent le poids. Les conséquences sont désastreuses pour les membres, qui le découvrent généralement lorsqu’ils essaient de prétendre que leurs employeurs ne payaient pas leurs cotisations de retraite.

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Dans un exemple cité dans le rapport annuel du Pension Fund Adjudicator, un employé de la municipalité de Maluti A Phofung est décédé en septembre 2018, un mois avant la réactivation du régime d’assurance-vie collective de son employeur. Elle a été désactivée en octobre 2017 à la suite du non-paiement par la commune des cotisations à la caisse de retraite, qui offrait des prestations de risques collectifs, dont une couverture décès.

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Après avoir repris le paiement des cotisations courantes et de surface, la commune a réactivé les indemnités de risque un an plus tard et un peu trop tard. La prestation d’assurance-vie collective n’est entrée en vigueur que le 1er octobre 2018, un mois après le décès de l’assuré.

Le fils du membre a déposé une plainte auprès de l’OPFA en août 2021 concernant l’absence de prestations de risque au moment de son décès. Mais l’arbitre ne pouvait pas tenir la caisse de retraite responsable. La part de risque avait été retirée des prestations du défunt au moment de son décès. Ainsi, la famille n’a pas reçu de prestations de décès.

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