Les travailleurs étrangers de l’entreprise Manac craignent pour leur avenir au Québec

Les travailleurs étrangers de l’entreprise Manac craignent pour leur avenir au Québec

Plusieurs des 200 travailleurs étrangers de l’entreprise Manac sont inquiets pour leur avenir alors que l’entreprise beauceronne fait l’objet d’une enquête et que leurs demandes de permis de travail sont suspendues par le gouvernement fédéral.

“Nous devons trouver une solution aussi rapide que possible pour continuer notre vie au Québec”, a déclaré Alexander Venegas, travailleur étranger venu travailler au Canada comme soudeur il y a deux ans.

Comme beaucoup d’autres, il pourrait être contraint de retourner dans son pays d’origine le mois prochain si son permis de travail n’est pas prolongé d’ici là.

“Je viens d’acheter une maison parce que mon intention est de rester ici avec ma famille au Québec à long terme”, a expliqué M. Venegas.

Le problème est que le gouvernement fédéral a suspendu les demandes de permis de travail en mars dernier car Manac fait l’objet d’une enquête de Service Canada à la suite de plaintes émanant d’anciens employés.

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Lorsqu’on demande au président de l’entreprise, Charles Dutil, s’il connaît la raison de l’enquête de Service Canada, il répond : “Par confidentialité de l’information, nous avons très peu de détails. Nous essayons de connaître les situations […]. En général, nous restons sans réponse.”

Environ 200 travailleurs étrangers travaillent chez Manac à Saint-Georges. L’entreprise réclame des réponses du gouvernement fédéral.

“S’il y a quelque chose qu’un employé de Manac a fait de pas correct, nous voulons le savoir. […] Maintenant, c’est comme une suspension pour fin d’enquête. Cela affecte la vie de plusieurs personnes actuellement”, a-t-il ajouté.

Le président de l’entreprise qui fabrique des semi-remorques espère des nouvelles rapides de Service Canada concernant l’enquête afin de savoir quoi dire à ses employés.

“En tant qu’employeur, nous pouvons nous débrouiller pour ne pas vraiment affecter notre production. […] Mais il y a des gens qui ont quitté leur pays pour améliorer leur sort et qui se retrouvent littéralement pris en otage”, souligne M. Dutil.

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Contacté par TVA Nouvelles, Service Canada n’a pas fourni de réponse aujourd’hui.
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