Les troupes israéliennes entrent dans l’hôpital Al Shifa de Gaza après des échanges de coups de feu aux portes

Le personnel médical et la multitude de personnes déplacées à l’intérieur du pays sont désormais confrontés à une “attaque barbare” contre un établissement de santé protégé par la Quatrième Convention de Genève, indique le communiqué du Hamas.

Israël a lancé sa campagne pour anéantir le Hamas, le groupe militant qui contrôle Gaza, après que des combattants sont entrés en Israël le 7 octobre, dévastant les villes, tuant des civils et ramenant des otages à Gaza. Israël affirme que 1 200 personnes ont été tuées et quelque 240 prisonniers capturés au cours de la journée la plus meurtrière de ses 75 ans d’histoire.

Depuis lors, Israël a assiégé la totalité de la population de Gaza, soit 2,3 millions d’habitants, pilonnant la bande de Gaza surpeuplée de frappes aériennes. Les responsables de la santé à Gaza, considérés comme fiables par les Nations Unies, affirment que plus de 11 000 Palestiniens ont été confirmés tués, dont environ 40 pour cent d’enfants, et que d’autres sont enterrés sous les décombres. Israël a ordonné l’évacuation de toute la moitié nord de Gaza, et environ les deux tiers des habitants sont désormais sans abri.

Les forces terrestres israéliennes sont entrées fin octobre et ont progressivement resserré leur cercle autour du complexe de Shifa. Les décès de nouveau-nés signalés ces derniers jours ont ajouté à l’inquiétude internationale.

Les Palestiniens affirment que les hôpitaux sont protégés par les conventions de Genève et que l’attaque israélienne constitue un crime de guerre. Israël affirme que les combattants du Hamas sont responsables des dommages causés aux civils en se cachant parmi eux.