Les valeurs fondamentales des Nouveaux Autoritaires

Les valeurs fondamentales des Nouveaux Autoritaires

2024-01-26 16:30:00

La politisation de la diversité en a fait un dogme incontestable. Toute critique de la diversité se heurte à des accusations de discrimination et de préjugés.

La diversité est désormais souvent associée à des mouvements généralement associés aux intérêts de gauche, libéraux ou éveillés. En revanche, l’accent mis sur l’homogénéité et l’unité est généralement associé aux idéaux conservateurs et de droite. Cette situation idéologiquement polarisée est relativement récente. Historiquement, les penseurs conservateurs ont eu tendance à célébrer les différences et les différences culturelles, tandis que ceux de tendance radicale ont eu tendance à défendre la similitude et l’universalisme, comme Frank Furedi dans Sienne. Blog commenté.

Le siècle des Lumières, qui affirmait l’universalisme, a souvent provoqué une réaction conservatrice qui soutenait les qualités uniques du local et du particulier. Le mouvement romantique conservateur en Allemagne au XIXe siècle a souligné l’importance des différences culturelles et a affirmé que les identités fondées sur celles-ci étaient plus authentiques qu’un engagement abstrait en faveur de l’universalisme.

Au XIXe siècle, le débat sur la tension entre unité et différence était beaucoup plus nuancé qu’aujourd’hui. La diversité a joué un rôle important en contrecarrant l’impulsion centralisatrice déclenchée tout au long de l’ère moderne. Aujourd’hui, la diversité imposée par l’administration a changé sa nature acceptée et est souvent imposée d’en haut et confirmée par des règles et des procédures.

Le sens de la diversité a fondamentalement changé au cours des 250 dernières années. Dans le passé, l’affirmation des différences s’accompagnait d’une célébration des liens organiques qui unissaient les communautés à leurs ancêtres. La version actuelle de la diversité est abstraite et souvent créée de manière administrative. Elle est souvent imposée d’en haut et confirmée par des règles et des procédures. La nature artificielle de la diversité est illustrée par sa dépendance à l’égard d’instruments juridiques et quasi-juridiques.

Le caractère artificiel et contre nature de la diversité est également illustré par le fait qu’elle doit être enseignée. Des cours et ateliers spéciaux, souvent obligatoires, sont conçus à cet effet. »pour sensibiliser« sur la nécessité de maintenir la diversité. Dans le monde d’aujourd’hui, la diversité acceptée est souvent présentée comme un antidote à la discrimination et à la discrétion, arguant que ces actes sont exclusifs et répréhensibles.

C’est dans les années 1950 que la diversité a été utilisée comme arme pour contrecarrer la tendance à juger, à discriminer et à faire ressortir les différences. Les psychologues ont souvent présenté la tendance à la diversité comme une antithèse morale aux préjugés. Le classique bien connu des années 1950, »La personnalité autoritaire«présentait un contraste moral entre le »Volonté d’intégrer, d’accepter et même d’aimer les différences et la diversité« et le »La nécessité de fixer des lignes de démarcation claires et de déterminer la supériorité et l’infériorité« son.

La politisation de la diversité l’a transformée en un dogme incontestable. Toute critique de la diversité s’accompagne d’accusations de discrimination et de préjugés. Le philosophe Christopher Lasch fut l’un des premiers à reconnaître la dimension destructrice et autoritaire de l’éthique de la diversité. Dans son essai sur le »Inconfort démocratique« il écrivait en 1995 : »En pratique, la diversité légitime un nouveau dogmatisme dans lequel des minorités rivales se retranchent derrière un ensemble de croyances imperméables à toute discussion rationnelle.«

La politisation de la diversité en a fait un dogme incontestable. Toute critique de la diversité se heurte à des accusations de discrimination et de préjugés. L’intolérance à l’égard de la dissidence est l’une des principales caractéristiques de l’idéologie de la diversité au XXIe siècle. La diversité ne doit donc pas s’appliquer au domaine des idées et des points de vue. Au contraire, l’exigence d’une plus grande diversité s’accompagne souvent de l’exigence de restreindre la liberté d’expression et de pensée.

L’idée selon laquelle la liberté d’expression et la diversité s’excluent mutuellement exerce une influence significative sur la culture du campus. Les défenseurs des espaces sûrs affirment que la liberté plutôt que la diversité »équilibré« ou »pesé« doit devenir. L’exhortation actuelle, »Équilibrer liberté d’expression et diversité«, conduit inévitablement à la conclusion que la première doit céder la place à la seconde. Les dirigeants universitaires considèrent de plus en plus que la diversité est un avantage et, dans de nombreux cas, accordent peu de valeur à la liberté d’expression. Le fait que la liberté d’expression ait été subordonnée à la diversité est évident dans la manière dont les universités formulent leurs déclarations de mission et leurs déclarations. Une fois que la diversité devient un dogme non négociable, il ne faut pas longtemps pour que l’intolérance devienne une position légitime. L’intolérance à l’égard des points de vue divergents est l’une des principales caractéristiques de l’idéologie de la diversité au XXIe siècle.



#Les #valeurs #fondamentales #des #Nouveaux #Autoritaires
1706467928

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.