2024-07-18 19:01:12
L’électrification progresse au rythme demandé par les consommateurs et, pour l’instant, les voitures 100 % électriques ne sont pas préférées en Europe. En témoignent les chiffres des immatriculations publiés par l’association patronale du secteur, l’ACEA, selon lesquels les immatriculations de voitures électriques sont en baisse, celles des hybrides rechargeables stagnent et celles des véhicules hybrides auto-rechargeables sont en hausse, ce qui pour le sont actuellement devenus le type de voitures qui répondent le mieux aux besoins de mobilité des conducteurs européens.
Au premier semestre 2024, les immatriculations de voitures neuves ont augmenté de 4,5 %, atteignant près de 5,7 millions d’unités. Toutefois, les volumes d’inscription restent relativement faibles (-18 %) par rapport aux niveaux d’avant la pandémie. Tous les plus grands marchés du bloc ont affiché des performances positives mais modestes : l’Espagne (+5,9%), l’Allemagne (+5,4%), l’Italie (+5,4%) et la France (+2,8%) ont enregistré une croissance.
Inscriptions en Europe
En juin 2024, les immatriculations de voitures électriques à batterie (BEV) ont diminué de 1 % à 156 408 unités, et leur part de marché totale est passée de 15,1 % à 14,4 %. Malgré des croissances significatives en Belgique (+50,4%) et en Italie (+117,4%), ces gains n’ont pas pu compenser les baisses à deux chiffres des autres grands marchés : Allemagne (-18,1%), Pays-Bas (-15%) et France. (-10,3%). En conséquence, un total de 712 637 nouvelles voitures électriques à batterie ont été immatriculées au premier semestre. Cela représente une modeste augmentation de 1,3 % par rapport à la même période de l’année dernière et représente 12,5 % du marché.
Les immatriculations de voitures hybrides rechargeables ont connu une forte baisse de 19,9% le mois dernier, avec des baisses significatives sur trois des plus grands marchés : la Belgique (-49,2%), la France (-21,7%) et l’Allemagne (-3,4%). En juin, les hybrides rechargeables représentaient 6,1 % du marché automobile total, contre 7,9 % l’année dernière, avec 66 482 unités vendues.
Les véhicules hybrides-électriques ont été la seule catégorie de propulsion à enregistrer une croissance, les immatriculations de voitures ayant augmenté de 26,4 % en juin pour atteindre 321 959 unités. Les quatre principaux marchés de ce segment ont enregistré des hausses à deux chiffres : la France (+34,9%), l’Italie (+27,2%), l’Espagne (+23%) et l’Allemagne (+16,5%). Cette croissance a porté la part de marché des hybrides électriques à 29,5 %, contre 24,4 % en juin 2023.
Répartition par type de propulsion
En juin, les voitures électriques à batterie représentaient 14,4 % du marché automobile de l’UE, contre 15,1 % un an plus tôt. Dans le même temps, les véhicules hybrides-électriques ont augmenté leur part de marché, passant de 24,4 % à 29,5 %. La part combinée des véhicules essence et diesel est tombée à 47,1 %, contre 49,6 % auparavant.
Le diesel et l’essence sont maintenus
Les ventes de voitures à essence sont restées relativement stables, en baisse de seulement 0,7 %. Les baisses sur des marchés clés tels que la France (-20,2 %) et l’Espagne (-7,5 %) ont été compensées par la croissance en Allemagne (+12,1 %) et en Italie (+6,9 %). En conséquence, les voitures à essence représentent désormais 34,4 % du marché, contre 36,2 % en juin de l’année dernière.
Le marché des voitures diesel a connu une situation similaire, avec une légère baisse de 0,9%, ce qui s’est traduit par une part de marché de 12,7% en juin dernier. Alors que l’Allemagne a connu une augmentation de 12,4 %, des baisses ont été observées sur d’autres grands marchés tels que l’Italie (-18,3 %), la France (-8,3 %) et l’Espagne (-2,1 %).
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