Les Votations du 18 juin approchent à grands pas en Suisse et la question de l’environnement est au cœur des débats. Les Vert’libéraux, un parti politique suisse qui se positionne à mi-chemin entre les Verts et les libéraux, ont exprimé leur soutien en faveur de la loi sur le CO₂ et de l’impôt minimal sur le capital. Ces deux propositions ont pour but de lutter contre le réchauffement climatique et de faire payer davantage les grosses fortunes. Dans cet article, nous allons explorer les raisons pour lesquelles les Vert’libéraux défendent ces propositions et leur impact potentiel sur le paysage politique suisse.
Les délégués du parti vert’libéral ont tenu une assemblée samedi dernier à Rheinfelden (AG) pour insister sur l’importance de voter en faveur de la loi climat lors des élections du 18 juin prochain en Suisse. Ils ont unanimement recommandé de soutenir le texte qui fixe comme objectif le net zéro émissions de carbone d’ici 2050 et qui représente selon eux un compromis suisse réaliste. Par ailleurs, les vert’libéraux ont également appelé à la mise en place de l’impôt minimal de l’OCDE qui propose de taxer à 15% les grandes entreprises.
Le parti a mis en avant les avantages économiques d’une transition énergétique : les technologies et services innovants permettent selon lui de générer de la valeur ajoutée et des emplois sur le territoire national plutôt que de transférer des milliards de francs à l’étranger. Les délégués ont également demandé l’acceptation de la prolongation de la loi Covid jusqu’en 2024, un texte qui a été contesté par référendum. Selon les vert’libéraux, un refus de cette prolongation mettrait en péril les aides Covid dans différents domaines et fragiliserait la base juridique du certificat Covid.
Par ailleurs, le parti a adopté une feuille de route définissant les grandes orientations de sa politique. Les propositions avancées incluent une plus grande ouverture au marché économique européen et une dénonciation du «conservatisme» et du «protectionnisme» de gauche qui nuiraient à l’économie tout en critiquant l’attitude de la droite qui serait selon eux un refus indifférencié de tout changement et de toute réglementation étatique.
En somme, les vert’libéraux veulent une cure de jouvence pour l’économie suisse, qui n’est pas exempte des effets néfastes des changements climatiques. En prônant la transition énergétique tout en demandant une plus grande ouverture à l’international, le parti espère une économie plus dynamique et créatrice de richesses et d’opportunités d’emploi sur le territoire national, dans le respect de l’environnement.
