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les Verts et le PCF veulent enterrer le projet

les Verts et le PCF veulent enterrer le projet

En pleine relance du débat public autour du tracé de l’A31 bis destinée à décongestionner le sillon lorrain – 115 km entre Gye (Meurthe-et-Moselle) et la frontière luxembourgeoise –, les représentants locaux d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) et du Parti communiste français (PCF) ont souhaité s’exprimer pour partager une position commune. Une opposition commune. Quatre tracés contournant Thionville sont sur la table. « On oublie qu’il y a un cinquième élément : la possibilité de dire non », tacle Guy Harau, conseiller municipal EELV.

Éliane Romani, conseillère régionale et présidente du groupe EELV n’élude pas le fait qu’il y a « un accroissement des travailleurs frontaliers et des besoins qui vont crescendo. Mais nous sommes au XXIe siècle après les accords de Paris et on vient nous proposer des solutions du passé », fulmine la cheffe de file régionale des Verts.

« Un débat public à charge contre les solutions alternatives »

« On veut encore nous faire croire que l’autoroute est l’alpha et l’oméga du projet de transport, regrette à son tour Jacques Maréchal, secrétaire départemental du PCF 57 qui pointe « un débat public à charge contre les solutions alternatives ». Il explique : « Quand on ouvre une autoroute supplémentaire, on fait un appel au trafic routier », fustigeant au passage « l’inadéquation qui existe entre le constat qui est fait et les solutions apportées ».

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Et Éliane Romani de reprendre : « Le préfet nous dit, l’A31 bis vient en complément d’autres solutions que sont les P + R, et le cadencement accru des trains. Il faut aller plus loin. Il faut garder le cap vers quelque chose de plus écologique. »

Les solutions que EELV et le PCF proposent sont de rouvrir le tronçon ferroviaire entre Fontoy et Esch-Belval et de développer un vrai projet de covoiturage. « Le covoiturage, cela s’organise. Il faut un site dédié. Il faut que l’État mette des moyens pour inciter les gens à covoiturer », martèle Jacques Maréchal. « Pourquoi ne pas envisager une troisième voie entre Thionville et la frontière qui serait exclusivement réservée au covoiturage et aux transports en commun ? Et non pas trois voies de circulation et une bande d’arrêt d’urgence qui ferait office de en cas de bouchon, comme l’a suggéré le préfet. »

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