L’Espagne est bien plus que Lamine Yamal

Noch einmal musste Luis de la Fuente einschreiten, seine Spieler bremsen. Ungeduldig warteten sie auf den Schlusspfiff und darauf, dass die große Party beginnen konnte. Nicht nur jene auf dem Rasen, auch die, für die der Arbeitstag schon beendet war, aber die zuvor dafür gesorgt hatten, dass Spanien am Sonntag zum ersten Mal seit 2012 wieder einen Titel gewinnen kann.

Als die Partie vorbei war, Spanien 2:1 gegen Frankreich gewonnen hatte, sprinteten Lamine Yamal und Dani Olmo als erstes auf den Platz, um mit den Mannschaftskollegen den sechsten Sieg im sechsten Spiel zu feiern – und was noch viel wichtiger ist: den Finaleinzug.

Dass Lamal dafür seine Geburtstagsparty ausfallen lassen muss, er wird am Samstag 17 Jahre, kann er verschmerzen. Denn vielleicht kann er sie nachholen – mit einem großen Pokal in der Hand. Ein Sieg in Berlin, das, sagt er, wäre sein größter Geburtstagswunsch. Lamal wäre dann der jüngste Europameister in der Geschichte des Kontinentalturniers. Der jüngste Torschütze ist er seit Dienstag, seit der 21. Minute in diesem Halbfinale in München, bereits.

Der Hochbegabte vom FC Barcelona leitete mit einem wunderbaren Tor aus 25 Metern die Wende nach dem frühen Rückstand ein. „Ein Geniestreich“, sagte Trainer de la Fuente. Als Olmo nur vier Minuten später das 2:1 erzielte, hatte Spanien bereits die Kontrolle übernommen – und gab sie, anders als ein paar Tage zuvor im Viertelfinale, als Deutschland kurz vor Ende der regulären Spielzeit noch der Ausgleich gelungen war und somit eine Verlängerung erzwungen hatte, nicht mehr aus der Hand.

De la Fuente mochte den Erfolg aber nicht an den beiden Torschützen festmachen. Seine Spieler seien alle „individuell hervorragend“, er spricht von „26 Genies, die ich trainieren darf“. Aber noch wichtiger ist ihm, dass sie ihre Qualitäten ins Kollektiv einbringen.

Avec cette philosophie, il a non seulement adapté le style de jeu des Espagnols au cours de la dernière année et demie, mais a également développé leur attrayant football offensif. L’équipe n’est plus aussi joueuse et plus difficile à prévoir, mais il voit encore des possibilités d’amélioration.

“C’est un processus”, a-t-il déclaré et il en est sûr, quelle que soit la fin de la finale dimanche : “Cette équipe a un grand avenir devant elle. Il ne nierait guère que cela s’applique également à Lamal, mais de la Fuente le fait.” Je ne veux pas souligner le jeune, qui possède non seulement une excellente technique de tir, mais aussi une vue d’ensemble et, surtout, un œil pour ses coéquipiers. « Il faut prendre soin de lui, dit-il, pour qu’il reste humble et garde les pieds sur terre. »

De la Fuente n’a pas encore trop à s’inquiéter, Lamal se considère comme faisant partie du tout, comme tous ses collègues de l’équipe. Il n’est pas important d’être “une figure de proue”, a-t-il déclaré. “Je dois aider mon équipe et c’est ce que j’ai fait aujourd’hui.” Il ne sait pas si son égalisation était son meilleur but jusqu’à présent, “mais c’est certainement le plus important”.

La France a échoué dans cette demi-finale non seulement à cause d’un manque d’efficacité, mais aussi à cause d’un pragmatisme qui semble dépassé et d’une focalisation sur les joueurs individuels. La tactique consistant à se fermer en défense et à espérer Kylian Mbappé devant, la qualité exceptionnelle du nouvel attaquant du Real Madrid, n’a pas fonctionné.

« Il nous manquait le sentiment de réussite en début de tournoi, raconte l’entraîneur Didier Deschamps. Le premier but de l’ancien joueur de Francfort Randal Kolo Muani à la cinquième minute était le premier du match du champion du monde 2018 lors de ce Championnat d’Europe. Les Français ont atteint les demi-finales grâce à deux buts contre leur camp de leurs adversaires au tour préliminaire et à leur bonne nervosité au moment des tirs au but. «Pour diverses raisons», son équipe n’a pas exploité son potentiel à 100 pour cent, a déclaré Deschamps. La longue et épuisante saison de la plupart de ses joueurs dans les meilleurs clubs européens en est une.

Mbappé a concouru pour la première fois sans masque mardi après s’être cassé le nez au début du Championnat d’Europe, mais son jeu n’a inspiré aucune inspiration. Bien qu’il ait initié le 1-0, il admet de manière autocritique que les dernières semaines en Allemagne ont été pour lui « un échec ». « Je voulais devenir champion d’Europe et jouer un bon tournoi. “Je n’ai pas réussi non plus”, a admis Mbappé.

Il y avait un manque d’orientation dans l’équipe car Antoine Griezmann, le joueur offensif sur lequel la France avait toujours pu compter lors des grands tournois précédents, n’était pas non plus parvenu à faire avancer l’équipe. Il semblait dominé, voltigeait sur le terrain comme l’ombre de lui-même et a donc récemment été publiquement critiqué.

Deschamps l’a laissé sur le banc contre l’Espagne et a fait venir Ousmane Dembélé, mais l’ancien joueur de Dortmund n’a pas non plus pu avoir d’impact. « L’action la plus simple est soudain devenue difficile. « Cela nous hante ici depuis le début », reconnaît l’entraîneur des « Bleus ». Avec l’adversaire en demi-finale, c’est exactement l’inverse : les choses difficiles semblent très faciles pour l’Espagnol ces semaines-ci.