L’Espagne expulsera toutes les familles boliviennes qui se trouvaient encore dans le port, sauf une.

BarceloneL’Espagne expulsera par avion 65 des 69 citoyens boliviens qui n’ont pas pu débarquer au port de Barcelone d’une croisière MSC le 2 avril parce qu’ils n’avaient pas de visa valide, selon des sources de la délégation du gouvernement espagnol. Une seule famille, trois frères et sœurs – deux mineurs et un aîné – et la fille de ce dernier, pourront rester car les parents résident en Catalogne et l’un d’eux a la nationalité espagnole. Le reste des croisiéristes arrêtés parce qu’ils n’avaient pas de visa valide devraient être expulsés ce jeudi sur un vol payé par la compagnie MSC Croisières vers la Bolivie.

La croisière MSC Armonia a poursuivi sa route avec 1.500 passagers, à l’exception de ce groupe de 69 Boliviens, dont quatorze mineurs, qui ont débarqué deux jours après leur arrivée à Barcelone dans une zone de transit du port. Là, l’accès au territoire espagnol leur a été refusé.

L’accord entre la délégation du gouvernement espagnol en Catalogne et MSC pour désamorcer la situation initiale a établi que les passagers disposaient d’un espace adéquat pour effectuer les formalités d’immigration, qui étaient effectuées par la voie d’urgence. La compagnie MSC a mis à disposition un deuxième navire, en provenance de Livourne, où les 69 Boliviens ont séjourné ces derniers jours.

Lorsque la première croisière est arrivée à Barcelone et que ce groupe n’a pas pu débarquer, la Bolivie a exigé une “solution immédiate” de MSC Croisières car “son obligation était de corroborer les documents d’entrée et de sortie à n’importe quelle destination” pour “éviter ce type d’inattendu”. La compagnie avait alors assuré que “les passagers semblaient disposer des documents appropriés” lors de leur embarquement au Brésil.