L’Espagne réforme la loi sur la liberté sexuelle pour alourdir les sanctions en cas d’abus sexuels – Europe – International

L’Espagne réforme la loi sur la liberté sexuelle pour alourdir les sanctions en cas d’abus sexuels – Europe – International

2023-04-20 17:01:56

Le Congrès espagnol a modifié ce jeudi la loi controversée sur la liberté sexuelle pour augmenter les peines de prison pour unagression sexuelle lorsque la victime subit des violences ou des intimidations, à peine sept mois après l’entrée en vigueur de la règle et avec la fracture du gouvernement de gauche.

(Aussi : Espagne : qu’est-ce que la loi du « seul oui, c’est oui » ?)

Jusqu’à présent, l’application de cette loi a causé la réduction de centaines de peines pour la révision des affaires qui avaient été jugées selon la législation précédente.

La réforme a été approuvée ce jeudi avec les voix du Parti socialiste au pouvoir, qui avait besoin du soutien de l’opposition conservatrice (Parti populaire) faute de majorité parlementaire, avec 233 pour et 59 contre.

Le résultat a confirmé le vide au sein du gouvernementune coalition composée des socialistes et de la formation de gauche United We Can (UP), promotrice de la loi sur la liberté sexuelle, mais qui a voté contre la modification approuvée par la Chambre des députés.

(Aussi: ‘Seul oui est oui’: la loi sur le consentement sexuel qui divise l’Espagne)

Lire aussi  En deuil : Adele, la mère de Bruce Springsteen, est décédée

Avec cette réforme, un sous-type aggravé est créé au sein du crime d’agression sexuelle afin que les peines soient plus lourdes en cas de violence ou d’intimidation. La modification législative, qui devra également être débattue et votée par le Sénat, ne pourra s’appliquer qu’aux délinquants sexuels jugés depuis l’entrée en vigueur de la réforme.

United We Can, la force minoritaire de l’exécutif, estime que la réforme met en péril la figure du “consentement” dans les relations sexuelles pour déterminer s’il y a un crime, ce que les socialistes ont nié parce qu’il s’agissait d’une réforme “technique”.

Ainsi, la ministre de l’Égalité, la gauchiste Irene Montero (UP), considère qu’il s’agit d’une “régression” de la lutte féministe par son essence même et à approuver avec l’aide de la droite.

Lire aussi  Japon x Brésil : où regarder, heure et composition des équipes pour la SheBelieves Cup

(Continuez à lire : Exclusif : les sujets dont Biden et Petro discuteront lors de leur rencontre à Washington)

La réforme, selon Montero, “fonde la crédibilité des victimes sur les blessures qu’elles ont sur le corps” et transforme les femmes qui ne peuvent pas prouver la violence en ” victimes de seconde classe “.

La porte-parole des conservateurs au Congrès, Concepción Gamarra, accusé le président du gouvernement, le socialiste Pedro Sánchez, d’être le “coupable” que la loi a permis des révisions à la baisse des peines.

Sánchez, qui n’a pas assisté au débat ni au vote d’aujourd’hui, bien qu’il soit député, a présenté il y a quelques jours ses excuses aux victimes pour les effets “indésirables” de la règle.

La loi sur la liberté sexuelle a été promue par le Ministère de l’égalité lui-même ; efface la distinction entre abus sexuel et agression (tout est considéré comme une agression); le consentement exprès dans les relations devient la clé pour juger les crimes, de telle sorte qu’il est populairement connu sous le nom de loi du “seulement oui, c’est oui”.

(Lire : Le Pérou critique “l’ingérence” de Petro : “fausse direction en faveur d’un putschiste”)

Lire aussi  « MDC face à un effondrement imminent » - NewsDay

Toute relation sexuelle sans consentement libre et clair est considérée comme une agression, même s’il n’y a pas eu de violence ou d’intimidation.

Irene Montero, ministre de l’Égalité, au Congrès espagnol.

En novembre dernier, une polémique a éclaté lorsque certains juges ont commencé à réduire les peines lors de révisions de peines avant la loi sur la liberté sexuelle, basé sur le Code pénal. “Elles auront un effet rétroactif -dit son article 2- les lois pénales qui favorisent le détenu”.

(Plus de nouvelles : Les États-Unis ont-ils espionné le Mexique ? C’est la plainte du président López Obrador)

Bien que la loi sur la liberté sexuelle intègre de nouvelles circonstances pour aggraver les peines, elle réduit les peines minimales dans certains cas, comme un viol.

Jusqu’à maintenant, les peines de près d’un millier de peines ont été abaissées, avec plus d’une centaine de libérations, selon les données du pouvoir judiciaire. Ils sont 32% des personnes examinées.

EFE



#LEspagne #réforme #loi #sur #liberté #sexuelle #pour #alourdir #les #sanctions #cas #dabus #sexuels #Europe #International
1682000880

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.