L’Espagne a signalé samedi son deuxième décès lié au monkeypox, un jour après avoir annoncé ce que l’on pense être le premier décès lié à l’épidémie actuelle en Europe.
“Parmi les 3 750 patients (…) 120 ont été hospitalisés et deux sont décédés”, a indiqué le ministère espagnol de la Santé dans un rapport, sans préciser la date du deuxième décès.
Le ministère a indiqué à l’AFP qu’une analyse sera effectuée ultérieurement pour déterminer la cause du décès.
Selon le centre de coordination des urgences et des alertes du ministère de la Santé, 4 298 personnes en Espagne ont été infectées, ce qui en fait l’un des pays les plus durement touchés au monde.
L’annonce est intervenue après que le Brésil a également signalé vendredi son premier décès lié à la variole du singe, les décès précédents étant confinés à l’Afrique où le virus est endémique et a été détecté pour la première fois en 1970.
On ne sait pas si le monkeypox a causé l’un des trois décès, les autorités brésiliennes affirmant que son patient décédé souffrait d’autres affections graves.
L’Organisation mondiale de la santé a déclaré l’épidémie une urgence sanitaire mondiale, le niveau d’alerte le plus élevé qu’elle puisse sonner.
La plupart des infections se situent en Europe, où 70% des nouveaux cas ont été détectés depuis début mai, selon le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
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